« L’échange et le mouvement créent de la performance »
Jean-Pierre Bernadet est le nouveau président d’Atlanpack. Le cluster régional a pour ambition d’aider les petites et moyennes entreprises du secteur du design et du packaging à se développer.
regroupe une cinquantaine d’entreprises du design et du packaging en Nouvelle-Aquitaine.
Qu’est-ce qui vous a convaincu d’intégrer un cluster comme Atlanpack ?
Après un exil parisien, je suis revenu en Charente dans l’entreprise familiale. L’entreprise Bernadet était à l’époque spécialisée dans la sérigraphie sur verre, sur les bouteilles et les flacons, essentiellement auprès des entreprises de Cognac. J’y ai commencé comme chauffeur de camion et j’y ai occupé à peu près tous les postes. J’en ai pris la direction il y a dix ans.
J’ai toujours eu une vision de l’entreprise peu classique. Mon credo est de travailler en gardant une performance globale, et pas uniquement une performance économique. Ça veut dire s’ouvrir au territoire, travailler avec les écoles, les élus, les associations. Atlanpack permet ce contact. J’ai découvert le cluster lors du salon VS Pack et je suis venu voir ce qu’il s’y passait, puis je suis devenu utilisateur du service en participant aux salons. Je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire au niveau régional.
À quel moment avez-vous commencé à participer activement à Atlanpack ?
Je suis allé à une assemblée générale pour essayer de comprendre comment ça fonctionnait, pour voir comment on pouvait améliorer les choses. Au bout de deux ou trois ans, il y a eu un appel à candidature pour rentrer au conseil d’administration. Pendant quelques années, j’ai pu participer à tous les conseils d’administration et aux réunions de bureau. Il y a beaucoup de choses à faire. Le packaging est une belle filière qui crée des emplois, qui se développe et a un avenir. Si chacun y va tout seul, cet avenir sera moins beau.
Comment Atlanpack peut-il aider les entreprises du secteur du packaging ?
Atlanpack a une activité d’organisation de salons. Elle permet de louer des stands sur des grands événements à moindre coût. C’est extrêmement difficile et risqué pour une petite entreprise d’investir 10 000 ou 15 000 euros. En prenant un stand à 6 ou 8 personnes, le coût est moins élevé.
Ensuite, nous assurons également une veille du marché, avec une lettre d’information. Nous réalisons également une veille technique. Plus de 90 % des entreprises ne le font pas et se font surprendre par la concurrence ou ratent des marchés. Elles se retrouvent à devoir raccrocher un train déjà lancé.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans La Vie Charentaise du jeudi 12 juillet 2018.