L’enjeu de l’eau pour les fruits à coque
Le syndicat des producteurs de fruits secs de Charente a tenu son assemblée générale mardi 17 avril. La seconde partie de la journée a été consacrée à l’irrigation, avec la visite de deux retenues d’eau.
à terme, les 3 013 noyers de son verger.
En Charente, les producteurs de fruits secs ne baissent pas les bras, après une année 2017 calamiteuse pour certains à cause du gel de printemps. Une vingtaine d’adhérents du syndicat des producteurs de fruits secs de la Charente étaient présents pour le rappeler lors de leur assemblée générale mardi 17 avril à Bardenac. « Les plantations ont fortement augmenté depuis 20 ans, témoigne Philippe Ménard, producteur de châtaignes à La Roche-Chalais, en Dordogne.
Auparavant, on ne comptait même pas un quart des plantations actuelles sur le territoire. »Dans le département sont cultivés 725 hectares de noyers, 98 hectares de châtaigniers et 65 hectares de noisetiers, pour une cinquantaine de producteurs actifs. Ceux-ci vendent leurs productions à Unicoque, Coop Cerno et Les Bitarelles. Depuis plus de 25 ans, le syndicat réunit tous ces agriculteurs pour ne former qu’une seule voix auprès de l’administration. « Nous avons beaucoup souffert du gel de printemps en 2017 et nous avons été bien suivis par la DDT, résume François Magne, le président du syndicat. Elle nous octroie 330 000 euros pour dédommager les producteurs touchés, dont certains l’ont été à 98 %. »