Prairies
Les apports d’azote, un juste équilibre à trouver entre besoins et budget
En vue de la saison fourragère à venir et du prix important des intrants, la fertilisation des prairies doit être réfléchie pour assurer une production d’herbe suffisante tout en veillant à ne pas faire exploser le coût du poste.
En vue de la saison fourragère à venir et du prix important des intrants, la fertilisation des prairies doit être réfléchie pour assurer une production d’herbe suffisante tout en veillant à ne pas faire exploser le coût du poste.
L’azote étant le moteur de la croissance de l’herbe, la fertilisation azotée doit se raisonner à la parcelle en fonction du type de prairie (graminée pure ou association), du mode d’exploitation (exportation par la fauche ou restitution par le pâturage) et du rendement réalisé (fauché ou valorisé). Il faut donc quantifier le besoin azoté de sa prairie et adapter ses apports en fonction de ces trois paramètres.
L’ajustement de la dose d’azote, minéral ou organique, repose sur les exportations par le pâturage ou par la fauche, minorée d’une quantité d’azote provenant de trois origines :
- la fourniture par le sol,
- la contribution des légumineuses, qui est estimée à 40 kg N/ha entre 20 et 40 % de présence et jusqu’à 90 kg N/ha au-delà,