Aller au contenu principal

Les atouts de la charmoise compensent ses points faibles

Sélectionneur, Bernard Salvat a ouvert les portes de son élevage pour expliquer comment la charmoise peut compenser une prolificité moyenne avec d’autres atouts, dans des élevages en race pure ou croisés.

Bernard Salvat consacre une bonne part de ses charges à la génétique car 40% des mâles et toutes les agnelles sont ensuite vendus à la reproduction.
Bernard Salvat consacre une bonne part de ses charges à la génétique car 40% des mâles et toutes les agnelles sont ensuite vendus à la reproduction.
© G.R.

À l’issue de leur assemblée générale, les éleveurs du syndicat ovin avaient rendez-vous le 27 mai sur la ferme de Bernard Salvat, à La Ferrière en Parthenay. Une ferme atypique de seulement 200 brebis de race charmoise élevées sur 33 hectares entièrement herbagers.
L’éleveur est président de la race charmoise, qu’il a introduite progressivement après son installation en 1978, sur des brebis rouge de l’Ouest, « car finir les agneaux à l’herbe ne donnait pas les résultats attendus », explique-t-il.


Cette race est connue pour ses faibles effectifs. « Mais elle se développe hors sélection car elle a des atouts », poursuit Bernard Salvat, qui veut développer le noyau de sélection. « Elle a un capital extraordinaire, c’est un véritable patrimoine ». Dans l’élevage, il faut faire avec les limites de la race : « la prolificité », dont le taux moyen s’élève à 110 % quand d’autres races atteignent 150 % et plus, mais avec un taux de mortalité de 10 % à 14 %. La différence se joue sur le taux de mortalité « qui compense » dans son élevage avec 5 %.

Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 1er juillet 2016

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Pour recevoir ses bacs gris et jaunes, l'habitant de grand Châtellerault doit signaler les caractéristiques de son foyer à la société Contenur.
Déchets : Grand Châtellerault passe aux bacs pucés
La collectivité de Grand Châtellerault opère des changements dans sa stratégie déchets. Des bacs gris et jaunes sont en cours de…
C'est à cet endroit que sera construit le viaduc de la Vienne. 
Déviation de Lussac - Mazerolles: enfin les travaux!
On a souvent évoqué cet aménagement comme l'Arlésienne. Mais cette fois, on y est. Les travaux de la déviation de la RN147, à la…
Capr'Inov 2025 se prépare

C'est sous la grisaille que modèles, photographe et équipe de Capr'Inov se sont retrouvés le 7 novembre…

Reprise de capitaux en bovin viande : les questions à se poser

Avec un tiers des installations, le bovin viande est la production dominante en Deux-Sèvres. Pour les futurs éleveuses et…

Laetitia Plumat, agricultrice à Fouquebrune, devant sa future plantation d'oliviers.
Des oliviers pour se diversifier
Lætitia Plumat a planté 3 000 oliviers sur son exploitation à Fouquebrune et tente ainsi une nouvelle diversification.
La délégation brésilienne a été reçue à Saintes par l'équipe d'enseignants partenaires de cette initiative.
Les jeunes, les acteurs de demain

Le lycée Desclaude a accueilli, à Saintes, une délégation d'enseignants brésiliens, dans le cadre d'un projet alliant les…

Publicité