Bressuire
Les Conviviales mettront l’accent sur la génétique
Bressuire
Eleveurs de charolaises et de rouges des prés sont invités les 2 et 3 novembre aux Conviviales pour les concours de ces deux races. La génétique sera présentée comme une composante majeure du revenu des éleveurs.
Arnaud Oble directeur de la ferme des Sicaudières, Pascal Bisson, technicien à la chambre d’agriculture, Thierry Baudouin, président du syndicat charolais, Xavier Deborde et Cyril Niort, de Jeunes Agriculteurs.
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G. R.
Les Conviviales sont désormais reconnues parmi les rendez-vous du monde de l’élevage régional. A l’origine, cette manifestation était associée à une fête avec le comité de jumelage. Mais depuis trois ans, les concours de charolaises et de rouges des prés sont la pierre angulaire de cet événement qui aura lieu cette année les 2 et 3 novembre à Bocapôle.
Le président de l’association des éleveurs de la race charolaise, Thierry Baudouin et Arnaud Oble, pour la rouge des prés, font tout pour la réussite de ces deux concours qu’ils veulent « très professionnels ».
Cette année, la conjoncture bovine les y aide. Les cours des jeunes bovins et des vaches ont progressé de près d’un euro par kilo de carcasse, passant de 3,20 € à plus de 4 € et « il n’y a plus de tension sur les fourrages, comme c’était le cas l’année dernière, même avec des charges d’aliment élevées », estime Thierry Baudouin. Et quand « la conjoncture est meilleure », comme s’en félicitent les organisateurs, syndicats de races, lycée des Sicaudières, chambre d’agriculture, Jeunes Agriculteurs, le nombre d’exposants augmente. Ils attendent plus de 200 animaux. Mi-octobre, 150 charolais et 40 rouges des prés étaient inscrits, les premiers pour le concours régional, les seconds pour le concours départemental.
Concours et soirée dansante
Depuis 2006, le site de Bocapôle permet d’accueillir jusqu’à 250 animaux avec un ring central et 200 places sur les gradins. Quinze stands ont été réservés à des exposants du monde de l’élevage. C’est là que se déroulera, le vendredi 2, dans l’après-midi, le concours charolais, sous la houlette de deux juges de Saône-et-Loire et de deux jeunes juges associés. La moitié des sélectionneurs viennent des Deux-Sèvres, les autres des départements voisins, des Pays de la Loire et de Normandie.
Le concours des rouges des prés aura lieu le samedi matin avant la visite officielle et la remise des prix. Pour la soirée de samedi, les Jeunes Agriculteurs organisent un dîner dansant, avec menu gastronomique à base de produits locaux et animation avec Suspens Orchestra et ses douze musiciens. « Nous avons prévu 544 repas avec de l’entrecôte, ce qui représente 170 kg de viande, du foie gras et du fromage de la région », annonce Cyril Niort, responsable de la soirée.
De 14 h 30 à 17 h 30, la chambre d’agriculture organise avec Bovins croissance, Créavia, Génoé, les deux syndicats de race, un colloque intitulé La génétique, un investissement rentable. « Après le sanitaire, nous avons choisi la génétique qui est un levier important pour le revenu », explique Pascal Bisson. Et le technicien à la chambre d’agriculture de rappeler que 50% des reproducteurs sont achetés dans les fermes sans avoir de références, alors qu’il existe des stations d’évaluation et des concours comme celui de Bressuire, où les reproducteurs sont suivis par le contrôle de croissance et indexés. Si les carcasses pèsent en moyenne 440 kilos, la moyenne varie de 400 kilos à 500 kilos. Lors du colloque il sera également rappelé que
« l’IA et la monte naturelle sont deux techniques complémentaires, selon les périodes de mise bas ».
Le président de l’association des éleveurs de la race charolaise, Thierry Baudouin et Arnaud Oble, pour la rouge des prés, font tout pour la réussite de ces deux concours qu’ils veulent « très professionnels ».
Cette année, la conjoncture bovine les y aide. Les cours des jeunes bovins et des vaches ont progressé de près d’un euro par kilo de carcasse, passant de 3,20 € à plus de 4 € et « il n’y a plus de tension sur les fourrages, comme c’était le cas l’année dernière, même avec des charges d’aliment élevées », estime Thierry Baudouin. Et quand « la conjoncture est meilleure », comme s’en félicitent les organisateurs, syndicats de races, lycée des Sicaudières, chambre d’agriculture, Jeunes Agriculteurs, le nombre d’exposants augmente. Ils attendent plus de 200 animaux. Mi-octobre, 150 charolais et 40 rouges des prés étaient inscrits, les premiers pour le concours régional, les seconds pour le concours départemental.
Concours et soirée dansante
Depuis 2006, le site de Bocapôle permet d’accueillir jusqu’à 250 animaux avec un ring central et 200 places sur les gradins. Quinze stands ont été réservés à des exposants du monde de l’élevage. C’est là que se déroulera, le vendredi 2, dans l’après-midi, le concours charolais, sous la houlette de deux juges de Saône-et-Loire et de deux jeunes juges associés. La moitié des sélectionneurs viennent des Deux-Sèvres, les autres des départements voisins, des Pays de la Loire et de Normandie.
Le concours des rouges des prés aura lieu le samedi matin avant la visite officielle et la remise des prix. Pour la soirée de samedi, les Jeunes Agriculteurs organisent un dîner dansant, avec menu gastronomique à base de produits locaux et animation avec Suspens Orchestra et ses douze musiciens. « Nous avons prévu 544 repas avec de l’entrecôte, ce qui représente 170 kg de viande, du foie gras et du fromage de la région », annonce Cyril Niort, responsable de la soirée.
De 14 h 30 à 17 h 30, la chambre d’agriculture organise avec Bovins croissance, Créavia, Génoé, les deux syndicats de race, un colloque intitulé La génétique, un investissement rentable. « Après le sanitaire, nous avons choisi la génétique qui est un levier important pour le revenu », explique Pascal Bisson. Et le technicien à la chambre d’agriculture de rappeler que 50% des reproducteurs sont achetés dans les fermes sans avoir de références, alors qu’il existe des stations d’évaluation et des concours comme celui de Bressuire, où les reproducteurs sont suivis par le contrôle de croissance et indexés. Si les carcasses pèsent en moyenne 440 kilos, la moyenne varie de 400 kilos à 500 kilos. Lors du colloque il sera également rappelé que
« l’IA et la monte naturelle sont deux techniques complémentaires, selon les périodes de mise bas ».