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Manifestation
Les éleveurs avicoles et cunicoles ne peuvent plus attendre

Les aviculteurs et cuniculteurs demandent une meilleure revalorisation du prix payé au producteur pour rétablir la rentabilité de l’activité compte tenu des coûts de production.

Une soixantaine d’éleveurs s’est rendue à Carrefour, à Bressuire, pour la défense du métier.
Une soixantaine d’éleveurs s’est rendue à Carrefour, à Bressuire, pour la défense du métier.
© DR

Depuis plusieurs semaines, les aviculteurs et les cuniculteurs ont engagé des actions auprès des enseignes de la grande distribution pour les informer de la nécessité de prendre en compte les augmentations des coûts de l’alimentation animale mais également des autres charges de production.

Les éleveurs exigent maintenant, dans les plus brefs délais, que leurs demandes de revalorisation soient bien prises en compte aussi bien par leurs partenaires d’aval que par la distribution. Les aviculteurs et les producteurs de lapins ont un besoin impératif de revaloriser leurs rémunérations et leurs prix à la production.

La Confédération française de l’aviculture (CFA) n’acceptera pas que leur légitime revendication se heurte à la réticence de certains distributeurs qui refuseraient d’admettre l’évolution des coûts de production. Pour la CFA, chacun est engagé à son niveau, dans les filières de production, de transformation et de commercialisation. Le commerce et les enseignes de la grande distribution doivent assumer leur part de responsabilités dans l’avenir des filières avicole et cunicole.

Après l’action du mercredi 29 septembre au Super U et à Lidl, à  Moncoutant, la FDSEA est allée à la rencontre des consommateurs vendredi 15 octobre à Bressuire. « Nous produisons pour vous ! Nous voulons vivre de notre métier ! A qui profite la marge ? » était le message que voulaient transmettre les soixante éleveurs de volailles et de lapins présents à Carrefour et Leclerc. Des « stickers » ont été collés sur les produits pour réaffirmer leurs exigences. Notons que l’ensemble des acteurs des filières a soutenu cette action (groupements, abattoirs…).

Les éleveurs demandent une meilleure revalorisation du prix payé au producteur pour rétablir la rentabilité de l’activité compte tenu des coûts de production,  une réelle perspective d’avenir, une meilleure répartition des marges entre éleveur, abatteur et distributeur et obtenir cette revalorisation sans augmentation du prix pour le consommateur.

Sans une évolution très rapide, les producteurs vont amplifier leurs actions syndicales. Sans une répercussion des augmentations des charges, la pérennité de tous les partenaires des filières avicoles et cunicole françaises est menacée.

 

Un besoin urgent de revalorisation

Pour Pascal Berteau, éleveur de lapins et président de la section avicole-cunicole de la FDSEA, « la mobilisation importante des producteurs sur ces actions confirme le malaise et réaffirme le besoin urgent de revalorisation ». 

Alexis Baillargeau, responsable du groupe avicole, affirme que même dans une filière intégrée, les éleveurs doivent faire entendre leur voix. Et de poursuivre : « Les marges ne peuvent profiter qu’à une partie des maillons de la chaîne. L’action du 15 octobre n’était qu’une visite de courtoisie dans l’intérêt de tous. La filière induit de nombreux emplois, la grande distribution devra appliquer les hausses liées aux coûts de production pour éviter l’incompréhension de tous ».

Sylvie Macheteau, secrétaire générale de la FDSEA et présente aux cotés des éleveurs de lapins et de volaille, soutient quant à elle que le syndicat ne laissera pas les agriculteurs, quelle que soit leur production, en proie à des pratiques commerciales ne servant que les intérêts de quelques-uns alors qu’elles conduisent à la faillite des exploitations.

 


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