Aller au contenu principal

Les fermiers proposent leur définition de l’agriculteur actif

Le congrès de la Section nationale des fermiers et métayers, les 22 et 23 février à Dax, a mis en débat le statut de l’exploitant, enjeu de sécurisation pour des fermiers dont les exploitations aux bailleurs multiples ne sont plus suffisamment protégées.

Les représentants fermiers de Nouvelle-Aquitaine étaient présents au congrès. Au centre de la photo, Denis Labri, président de la SDFM des Landes et Jean-Marie Puchault, président de la SDFM des Deux-Sèvres, ont été élus membres du conseil d’administration de la SNFM pour représenter la Nouvelle-Aquitaine.
Les représentants fermiers de Nouvelle-Aquitaine étaient présents au congrès. Au centre de la photo, Denis Labri, président de la SDFM des Landes et Jean-Marie Puchault, président de la SDFM des Deux-Sèvres, ont été élus membres du conseil d’administration de la SNFM pour représenter la Nouvelle-Aquitaine.
© N.C.

Troisième et dernier volet du rapport de mandature commencé en 2015, le rapport d’orientation 2017 de la Section nationale des fermiers et métayers (SNFM) s’est penché sur le statut de l’exploitant et, en conséquence, sur celui de l’agriculteur actif : une personne physique, affiliée MSA, détentrice des moyens et du matériel, ayant une formation ou une qualification professionnelle comprenant un stage de 6 mois, ne doit pas avoir dépassé l’âge de la retraite à taux plein (67 ans), et tirer au moins 50 % de ses revenus professionnels de l’activité agricole. Grâce à cette définition, les propriétaires qui gardent leurs terres et qui ont recours au travail à façon ne bénéficieront plus des aides Pac.


En plein essor, cette pratique va vite montrer ses limites, estime la SNFM. « Dans le travail à façon, on va à la simplification », souligne Michel Randjia, administrateur et rapporteur de la SNFM. À terme, il menace la vie des territoires ruraux puisque ce ne sont plus des familles qui sont sur les exploitations, ce qui impacte le maintien des services, rappelle Sylvie Lebrun, présidente de la section.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité