Les finances publiques en question au Salon des maires
Le Salon des maires, des collectivités territoriales et de l’action publique a pris place les 21 et 22 juin à l’espace Carat de L’Isle-d’Espagnac. Parmi les conférences, le sujet des finances communales et intercommunales a été traité par la Caisse des dépôts.
Les maires de Charente ont tenu salon les 21 et 22 juin à l’espace Carat de L’Isle-d’Espagnac. Assemblées générales, exposants et conférences étaient au menu de cette édition du Salon des maires, des collectivités territoriales et de l’action publique.
Dans l’après-midi du mercredi 21 juin, la Caisse des dépôts et le syndicat des directeurs généraux des collectivités territoriales ont questionné « l’avenir pour les finances communales et intercommunales ».
Avec la loi de 2014 et dans le cadre de son engagement européen, la France est entrée dans une stratégie de redressement des finances publiques.
Ce travail prévoit de baisser durablement le déficit public en atteignant – 3 % du PIB, de baisser le poids de la dette publique à 60 % du PIB et de baisser le niveau des dépenses publiques (56 % du PIB en 2016 avec un objectif de 51,9 % du PIB d’ici 2020) et les prélèvements obligatoires (44,4 % du PIB en 2016 et un objectif de 43,3 % d’ici 2020).
Ce premier plan de redressement visant à faire 50 milliards d’euros d’économie s’achève en 2017 et le deuxième plan annoncé devrait être engagé dès 2018 : « La volonté est de faire 60 milliards d’euros d’économie de dépenses publiques d’ici 2022 », explique Myriam Kabylo de la Caisse des dépôts.
Des efforts à poursuivre
Les objectifs sont ambitieux notamment au vu de l’état des lieux des finances publiques de 2016. En France, « le déficit public se résorbe lentement ».
En 2016, il atteignait – 3,4 % du PIB et l’objectif visé est – 2,8 % en 2017 et – 2,3 % en 2018. « Le déficit s’explique à 80 % par l’État. Pour la première fois, les collectivités sont en excédant en 2016 car elles continuent de sacrifier leurs dépenses d’investissement : en 2013, elles représentaient 60 % de l’investissement public alors qu’en 2016, elles ne...
...Lire en page 4 de notre édition du 29 juin.