Les fondeurs ont leur association de soutien
Le 30 juin prochain sonnera l’heure de la dernière coulée pour les fonderies du Poitou avec la fermeture du site comme immédiate conséquence. « Relève la tête et bats-toi ! » peut-on lire sur de nombreux panneaux à l’entrée de l’usine. Car la bataille continue, notamment à travers l’association des fondeurs du Poitou.
Le 30 juin prochain sonnera l’heure de la dernière coulée pour les fonderies du Poitou avec la fermeture du site comme immédiate conséquence. « Relève la tête et bats-toi ! » peut-on lire sur de nombreux panneaux à l’entrée de l’usine. Car la bataille continue, notamment à travers l’association des fondeurs du Poitou.
La fin des fonderies est programmée au 30 juin. Pouvez-vous rappeler le contexte de la fin de l’activité ?
Les Fonderies étaient en effet en redressement judiciaire depuis avril 2021. La recherche de repreneur n’a pas abouti et notre demande de reprise en main par l’État, pour nous laisser le temps de reconvertir le site a été rejeté. Il nous fallait 3 ans pour une reconversion vers le véhicule électrique. Sans repreneur et un donneur d’ordres (Renault) qui stoppait les commandes, la dernière coulée est programmée pour le 30 juin. C’était ça où Renault prolongeait à février 2023 mais sans accord financier. Bref, avec Renault, comme chaque fois, la négociation est ardue.
Les licenciements effectifs suivront et l’entrée dans les différents dispositifs d’accompagnement. Là aussi, avec l’État cette fois, il a fallu négocier des conditions acceptables pour les fondeurs. Qu’en est-il?