Les lycées agricoles forment à produire mais aussi à vendre autrement
En Deux-Sèvres, les lycées agricoles ont leur magasin. La vente directe, composante des modules de formation, permet de rentabiliser les capitaux investis dans la production. Ni produits, ni fonds publics sont gaspillés à l’école de l’agriculture de demain.
En Deux-Sèvres, les lycées agricoles ont leur magasin. La vente directe, composante des modules de formation, permet de rentabiliser les capitaux investis dans la production. Ni produits, ni fonds publics sont gaspillés à l’école de l’agriculture de demain.
Valoriser la production, dont le cycle a été un support pédagogique, est une priorité dans les fermes des lycées agricoles publics. Au campus des Sicaudières à Bressuire, Arnaud Oble est à la manœuvre. Au lycée horticole Gaston-Chaissac, à Niort, c’est Jérôme Meynard qui s’y colle. Les deux directeurs d’exploitation, le premier depuis 2014, le second depuis 2016, ont misé sur l’ouverture d’un magasin. « Tendre à l’équilibre financier est ce que l’on nous demande », précise Jérôme Meynard, qui compte, après deux ans d’ouverture, 300 références dans la serre en partie financée par l’argent public accordé par la région Nouvelle-Aquitaine.