Etats généraux de l’Agriculture
Les ministres reconnaissent le bien fondé des doléances professionnelles
Si les ministres n’ont pas apporté de réponses à toutes les demandes professionnelles, ils ont pris conscience de la nécessité de faire quelque chose, notamment Philippe Martin, le ministre de l’Ecologie.
A l’issue des Etats généraux de l’agriculture, le 21 février, où ont été évoqués tous les freins qui paralysent l’agriculture française et l’agroalimentaire : les délais, extrêmement longs, des traitements des dossiers par l’administration, les sanctions souvent injustes qui frappent les agriculteurs, les distorsions de concurrence avec nos partenaires, notamment sur le coût du travail, la surenchère sur les standards européens, les réglementations incompréhensibles et souvent contradictoires… les pouvoirs publics ont pris conscience de l’ampleur des difficultés et du ras-le-bol des agriculteurs. Guillaume Poitrinal, à qui le président de la République a confié une mission de simplification le reconnaît : «Nous avons la médaille d’or de la production réglementaire », a-t-il déclaré déplorant aussi « l’enchevêtrement des strates de décision et les procédures de contrôles inouïes ».
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