Les syndicats d’eau du sud Deux-Sèvres bientôt fédérés en société publique locale
La loi en fait obligation aux intercommunalités. Le département prévoit pour le début 2018 le regroupement des syndicats d’eau du sud du département en une même entité.
annoncent la création d’une SPL en accord avec la loi NOTRe de juillet 2015.
tés qui gèrent actuellement l’eau potable dans le sud Deux-Sèvres, le conseil départemental envisage de constituer une société publique locale (SPL). « Une organisation qui relève de la géographie », expliquait le président du conseil départemental, Gilbert Favreau. Mais pas seulement. Ce projet devrait voir le jour au 1er janvier 2017, selon la loi NOTRe (*). Passé ce délai, si rien n’est réalisé, l’État prendra les choses en main.
La situation ne devrait pas beaucoup changer en ce qui concerne le nord du département pour une bonne partie du territoire rattaché au barrage du Cesbron et ses 11,5 millions de mètres cubes, dont une petite partie seulement est réservée à l’irrigation. Trois syndicats d’eau en dépendent : le syndicat mixte des eaux de Gâtine, le syndicat des eaux de la vallée du Thouet et le syndicat du Val de Loire.
La partie sud du département est quant à elle en grande partie alimentée par le barrage de la Touche Poupart, d’une capacité de 15 millions de mètres cubes. Là, l’organisation est plus morcelée, avec sept syndicats. « Un syndicat mixte inclus dans une intercommunalité a vocation à disparaître », estime Gilbert Favreau, faisant référence à celui de la Courance. Les deux barrages resteront interconnectés pour des questions de sécurité, en cas de pollution notamment.
Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 24 juin 2016