LGV
Les travaux à fond de train laissent quelques agriculteurs au bord des rails
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Inauguration à Sauzé-Vaussais du plus gros ouvrage de la ligne à grande vitesse qui passe par quatre communes du département. En Deux-Sèvres, 35% des travaux sont réalisés. Le délai de livraison du chantier délégué à Coséa, à savoir juin 2014, devrait être respecté.
Construit à la sortie de Sauzé-Vaussais en direction des Maisons blanches, ce pont-rail est l’un des six construits au fil des 18 km de la ligne qui traverse les communes de Rom (sur 8,9 km), Vanzay (sur 600 m), Plibou (sur 4,5 km) et Sauzé-Vaussais (4,8 km).
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C. P.
2013 est la première année de pleine exécution des travaux. Jeudi 4 avril, les services départementaux de l’Etat, les responsables de Lisea, société concessionnaire de la ligne LGV SEA, et de Cosea concepteur-constructeur, accueillaient sur le PRA 1490, élus locaux, partenaires et voisins du chantier de la LGV. Le PRA 1490 est le plus gros ouvrage des Deux-Sèvres de la ligne à grande vitesse qui en 2017 permettra de relier Paris-Bordeaux via Tours en 2 h 05.
Construit à la sortie de Sauzé-Vaussais en direction des Maisons blanches, ce pont-rail est l’un des six construits au fil des 18 km de la ligne qui traverse les communes de Rom (sur 8,9 km), Vanzay (sur 600 m), Plibou (sur 4,5 km) et Sauzé-Vaussais (4,8 km). Dans quelques semaines, les préfabriqués latéraux installés, la D948 pourra retrouver son tracé initial. « En Deux-Sèvres, aujourd’hui, 35% du chantier global est réalisé », précise-t-on à Coséa. A ce rythme, en juin 2014, la livraison totale du chantier sera possible. Les travaux d’équipement ferroviaires pourront alors avoir lieu.
Les réalisations avancent et tout le monde s’en félicite. Il y a bien entendu quelques points de discordes concernant les nuisances sonores ; quelques interrogations sur les réelles retombées économiques locales et départementales du chantier ; quelques craintes quant aux conséquences de cette saillie sur le territoire et l’environnement naturel. Globalement, les temps d’écoute, de médiation et de négociation permettent de trouver des solutions. Globalement. Ici et là, et jeudi dernier Philippe Géguin et Dominique et Eric Fruchard, exploitants sur la commune de Rom, rappelaient que certaines situations, après près d’un an de travaux, restent bloquées. Si Cosea peut se réjouir d’avoir trouvé dans 90% des cas des accords à l’amiable avec les exploitants agricoles concernés par le passage de la ligne, quelques dossiers iront en justice. « Nous contestons le montant des préjudices agricoles proposés. Sur notre commune où le remembrement s’est fait par exclusion d’emprise, nous subissons de plein fouet une politique d’indemnisation qui non seulement n’est pas à la hauteur des pertes, mais en plus, diverge d’un département à l’autre », regrette Philippe Béguin.
Publiquement, Pierre Lambert, préfet des Deux-Sèvres, a appelé au consensus. « Pour protéger l’environnement, des accords ont été trouvés. Plus encore que la faune et la flore, les riverains, les hommes qui investissent sur le territoire doivent être considérés ». Le 15 avril une rencontre entre les différentes parties sera organisée à la préfecture. Une indemnisation à la juste valeur du préjudice subi doit être trouvée selon le représentant de l’Etat. Une priorité pour sortir de cette situation qui embarrasse les relations entre les différents acteurs. Un point noir dans ce projet « à travers lequel s’exprime l’excellence française », juge le préfet évoquant la qualité du travail accompli sur le chantier.
Construit à la sortie de Sauzé-Vaussais en direction des Maisons blanches, ce pont-rail est l’un des six construits au fil des 18 km de la ligne qui traverse les communes de Rom (sur 8,9 km), Vanzay (sur 600 m), Plibou (sur 4,5 km) et Sauzé-Vaussais (4,8 km). Dans quelques semaines, les préfabriqués latéraux installés, la D948 pourra retrouver son tracé initial. « En Deux-Sèvres, aujourd’hui, 35% du chantier global est réalisé », précise-t-on à Coséa. A ce rythme, en juin 2014, la livraison totale du chantier sera possible. Les travaux d’équipement ferroviaires pourront alors avoir lieu.
Les réalisations avancent et tout le monde s’en félicite. Il y a bien entendu quelques points de discordes concernant les nuisances sonores ; quelques interrogations sur les réelles retombées économiques locales et départementales du chantier ; quelques craintes quant aux conséquences de cette saillie sur le territoire et l’environnement naturel. Globalement, les temps d’écoute, de médiation et de négociation permettent de trouver des solutions. Globalement. Ici et là, et jeudi dernier Philippe Géguin et Dominique et Eric Fruchard, exploitants sur la commune de Rom, rappelaient que certaines situations, après près d’un an de travaux, restent bloquées. Si Cosea peut se réjouir d’avoir trouvé dans 90% des cas des accords à l’amiable avec les exploitants agricoles concernés par le passage de la ligne, quelques dossiers iront en justice. « Nous contestons le montant des préjudices agricoles proposés. Sur notre commune où le remembrement s’est fait par exclusion d’emprise, nous subissons de plein fouet une politique d’indemnisation qui non seulement n’est pas à la hauteur des pertes, mais en plus, diverge d’un département à l’autre », regrette Philippe Béguin.
Publiquement, Pierre Lambert, préfet des Deux-Sèvres, a appelé au consensus. « Pour protéger l’environnement, des accords ont été trouvés. Plus encore que la faune et la flore, les riverains, les hommes qui investissent sur le territoire doivent être considérés ». Le 15 avril une rencontre entre les différentes parties sera organisée à la préfecture. Une indemnisation à la juste valeur du préjudice subi doit être trouvée selon le représentant de l’Etat. Une priorité pour sortir de cette situation qui embarrasse les relations entre les différents acteurs. Un point noir dans ce projet « à travers lequel s’exprime l’excellence française », juge le préfet évoquant la qualité du travail accompli sur le chantier.