Influenza aviaire
L’expansion du virus décline un peu, le vaccin pas encore à l’ordre du jour
Alors que plus de deux millions d’animaux ont été abattus en France depuis le début de la crise, la zone de surveillance de Bressuire a été levée vendredi dernier. La vaccination est réclamée par certains éleveurs, mais reste une perspective lointaine.
Alors que plus de deux millions d’animaux ont été abattus en France depuis le début de la crise, la zone de surveillance de Bressuire a été levée vendredi dernier. La vaccination est réclamée par certains éleveurs, mais reste une perspective lointaine.
S’en est presque devenu un rituel : chaque semaine, on scrute les chiffres de contamination des virus, Covid-19 comme grippe aviaire. Et les chiffres ne sont pas forcément rassurants : à la mi-janvier, déjà plus de deux millions d’animaux, essentiellement des canards, avaient été abattus en France, dont 1,25 dans le Sud-Ouest. En Deux-Sèvres, la levée de la zone de surveillance de Bressuire est effective depuis le 22 janvier, les résultats des inspections réalisées par les vétérinaires sanitaires étant tous négatifs. Concernant la filière gibiers, les lâchers peuvent donc à nouveau avoir lieu dans les communes de Bressuire et Boismé, sous les mêmes conditions que dans le reste du département
Selon le dernier bilan du ministère, au 25 janvier, la France comptait 409 foyers d’influenza aviaire, l’immense majorité étant dans le Sud-Ouest (386).