Cultures
L’implantation de prairies sous couverts : une solution aux aléas ?
Les fins d’été et début d’automne secs sont préjudiciables au bon développement des prairies semées traditionnellement à ces périodes. Afin de s’affranchir de ces contraintes, le semis de prairies sous couvert d’une céréale ou d’un méteil peut s’effectuer.
Les fins d’été et début d’automne secs sont préjudiciables au bon développement des prairies semées traditionnellement à ces périodes. Afin de s’affranchir de ces contraintes, le semis de prairies sous couvert d’une céréale ou d’un méteil peut s’effectuer.
Dans nos départements, l’implantation des prairies est classiquement réalisée en fin d’été après la récolte des céréales. Pour que cette prairie s’implante bien, les espèces semées doivent atteindre un stade suffisamment avancé pour résister aux premières gelées, ou aux sécheresses pour un semis de printemps. Or, depuis quelques années, les sécheresses de fin d’été et d’automne ont fortement pénalisé les semis des prairies avec diverses conséquences : levée tardive, qualité d’implantation médiocre, forte présence d’adventices… Le constat est le même pour les prairies implantées au printemps. Les fins d’hivers très humides retardent le semis et les prairies ne sont pas assez développées pour affronter les sécheresses d’été. Le semis de prairies sous couvert d’une céréale ou d’un méteil peut être une solution à adopter.