« L’important c’est l’humain. Tout passe par les énergies »
Marie-Ange et François Lancestre ont repris le Moulin de Verteuil. En dix ans, ils l’ont métamorphosé tout en respectant son histoire et son potentiel écologique.
De la Haute-Savoie à la Charente, il n’y a presque qu’un pas. Celui qui a transformé le rêve de François Lancestre de vivre et de travailler dans un moulin. Pâtissier, chocolatier glacier et boulanger, il a eu le coup de foudre en voyant un meunier défourner son pain dans le Jura. « Il s’est produit quelque chose ce jour-là. Le meunier avait tout compris de la relation entre la nature et l’humain, du partage avec les gens », raconte François Lancestre. Avec son épouse, ils viennent de reprendre un commerce mais cherchent déjà un moulin. Il leur faudra plus de 4 ans avant de trouver la perle rare, le moulin de Verteuil.
Le coup de foudre a été immédiat mais les débuts difficiles. « Je ne connaissais absolument rien au métier de meunier », reprend François Lancestre. En 2008, on est loin du beau moulin qui fait gîte. Le couple s’y installe au printemps 2008. « J’ai posé le carrelage et j’ai aménagé un salon de thé. J’ai coupé la salle à manger en deux pour faire un bar et j’ai monté un petit bout de terrasse avec trois tables. » Le premier hiver arrive, mais pas les clients. « C’était très dur, je voyais ma femme s’inquiéter de plus en plus. Il a fallu que je produise au moulin et que je vende sur les marchés. J’ai dû envoyer ma fille chez mes parents car on n’avait pas eu le temps de reprendre l’isolation. »
Découvrez la suite de l'article et de notre dossier dans La Vie Charentaise du jeudi 19 juillet 2018.