L’observatoire de l’agribashing est lancé
La première réunion de cette instance départementale s’est déroulée le 14 janvier à la préfecture.
Voulus par le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, qui prenait en exemple dès avril 2019 le travail effectué dans son département d’origine de la Drôme, les observatoires départementaux de l’agribashing se mettent progressivement en place. Après la Gironde, la Mayenne ou les Pyrénées-Occidentales, c’était au tour de la Charente-Maritime de lancer, mardi 14 janvier, un groupe de travail rassemblant les différents acteurs du territoire. Autour du nouveau préfet du département, Nicolas Basselier, étaient notamment conviés la Chambre d’agriculture, les organisations syndicales agricoles, le groupement de gendarmerie départementale, les services de police et la direction départementale des territoires et de la mer.
Selon Cédric Tranquard, président de la FNSEA 17, « c’était une réunion de mise en place, pour voir ce qui pouvait se faire, fixer des objectifs ». La préfecture indique en effet que l’échange a permis de « déterminer des modalités de remontrée d’information de l’ensemble des faits recensés par la profession vers les forces de l’ordre ». Le sujet des référents sûreté a également été évoqué. Pour l’heure, l’observatoire départemental de l’agribashing va donc se concentrer sur la collecte d’informations au sujet des dégradations et des agressions dont sont victimes les agriculteurs. « On va faire un état des lieux jusqu’en juin (date de la prochaine réunion prévue), et on proposera des solutions ensuite », indique Cédric Tranquard.