Saperfel
Logique d’alliances et palette de services au Saperfel
Le 15 décembre, le Saperfel a quitté la maison de l’agriculture, à Vouillé, pour Echiré. Un déménagement qui rapproche le siège de l’association de celui d’Atlantic conseil élevage de Vendée et Charente-Maritime.
Nouveaux locaux, nouveau logo et partenariat renforcé avec la Vendée et la Charente-Martitime. C’est ce qui devait être présenté aux adhérents du Saperfel, ce 28 janvier lors de l’assemblée générale.Les adhérents se retrouveront au château de la Taillée tout proche, ce qui leur permettra de visiter les nouveaux locaux de l’association dans le bourg d’Echiré. Les bureaux s’étendent sur 224 mètres carrés. Des dépendances permettant le stockage de matériel et une salle de réunion de 50 personnes sont en projet. « Ce choix du conseil d’administration n’a pas pour but de rompre les liens avec les autres organismes d’élevages du département mais de permettre aux salariés de disposer d’espace suffisant, de recentrer géographiquement les bureaux dans le département tout en conservant un accès rapide », justifie le président du Saperfel, Jean-Yves Rousselot.Adhèrent au réseau national Conseil élevage, dont il a adopté le logo, le Saperfel poursuit ses activités de collectes d’informations laitières et de plus en plus, de conseil et de développement. Ce qui peut expliquer que le départ des locaux de la chambre d’agriculture a été « diversement apprécié ». Pour Jean-Yves Rousselot, « l’investissement » à Echiré « va nous permettre de développer d’autres services et un volet commercialisation de produits vétérinaires et de matériel, comme les détecteurs de chaleurs et de vêlages… ».Cette décision se justifie aussi par la fusion des contrôles laitiers de Vendée et de Charente-Maritime au 1er janvier dernier. « Nous sommes dans une logique d’alliances », poursuit Nadine Idawski directrice. Par ailleurs, le Saperfel est entré dans le capital de la société de parage de bovins et de caprins SPLV.
Un virage
Pour les agents du Saperfel il s’agit « d’un autre métier ». « C’est un vrai virage », estime la directrice, plus particulièrement depuis que se développent ces alliances avec les deux départements voisins. « Nous travaillons avec la Vendée depuis cinq ans, pour mieux répondre aux attentes des éleveurs. » Les cadres travaillent déjà sur les deux structures. Les Deux-sèvriens ont formé les agents vendéens au Lactocorder, et réciproquement concernant « le management de la qualité ». Un vétérinaire est au service des éleveurs et des techniciens. Les nouveaux investissements seront réalisés en commun. Dans le cadre d’une « commission croisée », les deux structures mettent au point un catalogue de vente de matériel d’élevage « associé à notre activité ». Il sera proposé sur papier dans le courant de ce semestre, puis sur Internet.La promotion des nouveaux services sera un des points forts de l’assemblée générale. Y compris les nouveaux outils (capteurs, analyseurs en ferme, compteurs...). Pour Jean-Yves Rousselot « il faut être en mesure d’interpréter ces nouvelles informations ». Pour cela le développement du service technico-économique va être renforcé, afin « d’optimiser » les ateliers. Des groupes technico-économiques d’éleveurs de bovins et de caprins vont être mis en place. « Le besoin d’échanges en groupes est important », estime la directrice du Saperfel.