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Lumière sur les sports handi au Département

Dix handisports étaient présentés à la Maison du Département des Deux-Sèvres, le 28 août, à l'occasion de l'ouverture des Jeux Paralympiques. Une occasion de faire découvrir les disciplines aux non-valides et valides.

Dans la continuité de la liesse populaire engendrée par les Jeux Olympiques, les Jeux paralympiques de Paris bénéficient d'une visibilité inédite. Le département de Deux-Sèvres a saisi la balle au bond pour mettre en lumière les parasports, lors d'une journée d'initiation, le mercredi 28 août, jour de lancement des Jeux paralympiques.

Une centaine d'enfants et adultes, valides et non-valides, de centres de loisirs et établissements médico-sociaux, étaient conviés pour s'essayer à dix sports : tennis de table handisport, basket fauteuil, rugby fauteuil, tennis fauteuil, torball, football fauteuil, paraathlétisme, tir à l'arc handisport, volley-ball assis, boccia.

Deux clubs de boccia

Répartis dans les locaux de la Maison du Département, les ateliers étaient animés par les bénévoles des associations sportives.

La boccia (" boule " en italien) a fait son entrée au programme des Jeux paralympiques dès 1984. C'est un sport de stratégie, qui s'apparente à la pétanque avec un certain nombre d'adaptations. Elle s'adresse à toute personne en fauteuil roulant présentant une limitation sévère des fonctions motrices. Pour l'animateur de l'atelier, Sébastien Guitard, président de l'association Keep Cool et actuel président du comité départemental handisport, " la journée est importante pour faire découvrir le sport, qui permet à un gain d'autonomie et un épanouissement psychique et social ". Les Deux-Sèvres comptent deux clubs de boccia, à Niort et Parthenay.

Lire aussi : Les producteurs des Deux-Sèvres fournissent les Jeux Olympiques

"Le sport aide à sortir de sa bulle"

Les enfants présents ont papillonné avec plaisir sur les différents ateliers. "Le tennis est mon préféré, s'enthousiasme une jeune pensionnaire de centre de loisirs, mais le fauteuil est difficile à manier en même temps que la raquette". Le groupe se prépare à tester le rugby fauteuil avec le Niort Rugby Club, dont la section handi évolue en National 2. Vient ensuite le tour du basket fauteuil, présenté par l'AS Niort Basket, qui reprend la compétition cette année en section handi. Son entraîneur Louis Gibert a découvert la discipline au moment de la survenue de son handicap, il y a une dizaine d'années. "Le sport aide à sortir de sa bulle et met tout le monde, valides et non valides, au même niveau", assure-t-il, se félicitant que les Deux-Sèvres soient particulièrement bien pourvues en clubs proposant du basket fauteuil. Le coach, qui mène une équipe de 7 à 8 joueurs (5 sur le terrain en match dont un valide maximum autorisé), est à la recherche de joueurs !

Le son du ballon

Parmi les disciplines présentées, le torball, sport destiné aux malvoyants et non-voyants, remporte un franc succès. Ce cousin de la discipline paralympique goalball se joue avec deux équipes de trois joueurs, qui doivent marquer dans le camp adverse avec un ballon équipé de clochettes, envoyé au sol. L'atelier est animé par Achille Pinna, bénévole au Comité Départemental Handisport (CDH). "Cette journée réunit différents publics et permet de faire découvrir les sports aux personnes non valides, et le handicap aux valides", se satisfait-il, rappelant que 22 clubs sportifs sont affiliés au CDH. Les enfants porteurs de handicap ont aussi accès aux activités sportives, grâce à L'école du sport dispensée le mercredi après-midi à Niort et le vendredi soir à Bressuire (le transport est possible).

Le sourire en commun

"Les jeux olympiques sont l'opportunité de fédérer valides et non valides et cette journée permet d'échanger avec les personnes en situation de handicap et les animateurs", assure Nathalie Vinatier, conseillère départementale en charge du handicap, l'une des compétences des départements. "Le budget départemental lié au handicap s'élève à 60 M€, avec le versement de la prestation compensatoire et les transports adaptés", précise-t-elle. "Nous sommes convaincus de l'inclusion par le sport", reprend Coralie Dénoue, présidente du Conseil départemental, rappelant le financement à hauteur 58 000 € des associations handisports des Deux-Sèvres et celui du CDH (24 000 €). "Aujourd'hui, valides et non valides jouent ensemble. Les différences sont gommées, il reste le sourire en commun", conclut-elle.

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