Maladies du vignoble : « la situation a évolué très vite »
Début juillet, le BNIC faisait état d’un vignoble en bon état, avec une pression du mildiou contenue. Les chaleurs et l’humidité des dernières semaines pourraient avoir plus de conséquences que prévu.
Au 3 juillet, date des derniers relevés, le potentiel de rendement moyen 2 018 du vignoble de Cognac est estimé à ce jour à 120 hl/ha. La prévision de récolte annuelle à l’échelle du vignoble, les inflorescences sont comptées chaque printemps sur un réseau de parcelles représentatif du vignoble. Le document du BNIC souligne toutefois « une forte incertitude liée au climat à venir ».
Les premières estimations laissent espérer un rendement de qualité : « Le poids moyen des grappes pourrait être élevé : les grappes semblent belles, portant souvent une « aile », et le taux de nouaison semble correct du fait des bonnes conditions de floraison et des impacts de la chlorose apparemment limités. Les pluies abondantes de ces dernières semaines permettront un bon grossissement des baies sur la période clé floraison-véraison. Ces éléments pourraient tirer le potentiel de rendement vers le haut. » Pour le degré alcoolique, il faudra toutefois patienter. « Comme la teneur en sucres des moûts se détermine très tard, juste avant et pendant les vendanges, il est impossible de la prévoir précocement. La moyenne des années passées est légèrement inférieure à 10 % vol. »
Lire la suite de l'article dans La Vie Charentaise du jeudi 26 juillet 2018.