Aller au contenu principal

FDSEA
Manifestation prévue le 17 mars à Parthenay pour un plan de soutien digne de ce nom

Le ton est monté d’un cran à la FDSEA en début de semaine. Les trésoreries sont plus que jamais dans le rouge. Une manifestation est prévue le 17 mars.

La FDSEA a porté ses revendications jusqu’à la sous-préfecture de Parthenay.
La FDSEA a porté ses revendications jusqu’à la sous-préfecture de Parthenay.
© DR

«Non, la crise agricole n’est pas derrière nous. » Voilà en substance ce qu’ont dit les administrateurs de la FDSEA, lors de leur conseil, mardi. La situation est qualifiée de « dramatique » parce que de nombreux agriculteurs sont aujourd’hui dans l’incapacité de faire face à leurs échéances financières. « D’autres n’auront pas les moyens d’acheter les intrants pour la mise en place des cultures de printemps ou pour l’alimentation des animaux », insistait Patrice Coutin, président. « Les pouvoirs publics et les élus ne prennent pas conscience de cette réalité qui va se traduire par une disparition massive d’exploitations agricoles si des mesures drastiques ne sont pas prises dans les prochaines semaines, les prochains mois », estime-t-il. D’où la décision d’organiser une manifestation le mercredi 17 mars, dans la matinée, devant la préfecture, à Parthenay, à l’appel de la FRSEA. 

Les revendications s’articulent autour de deux pôles. D’une part, une année blanche sur les charges avec report en fin de prêt des annuités, prise en charge de la taxe foncière sur le foncier non bâti et des cotisations sociales (lire ci-contre). D’autre part, une pause sur toutes les contraintes environnementales. « La coupe est pleine. Les agriculteurs n’ont plus les moyens financiers ni le cœur à entendre les demandes de la société qui veut plus d’environnement alors que cette même société les abandonne. Ce qui nous est imposé est devenu insupportable. Nous nous battons pied à pied depuis plusieurs années. Ça suffit. Aujourd’hui, il faut que nous obtenions une pause dans ces contraintes environnementales. »

Sans oublier leur revendication d’une exonération de la taxe carbone, les agriculteurs estiment que les mesures dites de protection de l’environnement ont un coût de plus en plus élevé. Ils demandent que la couverture des sols en hiver ne soit pas obligatoire « parce qu’elle n’a aucune justification agronomique, comme l’ont confirmé les contrôles réalisés dans la ZAC de la Corbelière, en décembre dernier ». 

Ces revendications ont été développées à Laurent Polonceaux, sous-préfet de Parthenay. Patrice Coutin, président de la FDSEA et Jean-Baptiste Rasillard, président des JA, ont insisté sur les revendications environnementales, qu’ils estiment pour certaines « de la compétence du département ». Ils demandent un plan de sauvegarde digne de ce nom car « moins de 250 exploitations sont éligibles au FAC et moins de 1 000 peuvent bénéficier des prêts de trésorerie », prévus dans le plan de soutien de l’automne.

 

« Pour demander la prise en charge de l’impôt sur le foncier non bâti »

Dans le cadre du plan de soutien exceptionnel à l’agriculture, les agriculteurs « en grande difficulté » peuvent solliciter des délais de paiement ou une modération gracieuse de la taxe foncière sur les propriétés non bâties au titre de 2009.

Les propriétaires exploitants concernés (individuels ou associés) doivent pour cela adresser une demande auprès du centre des Finances publiques dont les coordonnées figurent sur l’avis d‘imposition, en justifiant des difficultés rencontrées au moyen du formulaire mis à leur disposition. Ces formulaires sont disponibles sur le site Internet de la DDT (http://www.deux-sevres.equipement-agriculture.gouv.fr/), page agriculture, rubrique plan de soutien, formulaires TFNB.

La FDSEA tient également des formulaires à la disposition de ses adhérents. Tous les agriculteurs sont invités à déposer une demande avant le 31 mars auprès des services des impôts. Cette démarche s’inscrit dans la revendication de « l’année blanche », revendication centrale de la manifestation qu’organisent la FDSEA et les JA, le mercredi 17 mars prochain à Parthenay.   


Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité