Aller au contenu principal

Marque Parc : l’aboutissement de trois ans de travail

Le Parc naturel régional du Marais poitevin a lancé sa marque « Valeurs Parc Naturel Régional » début juillet à L’Aiguillon-sur-Mer (85). C’est un nouvel outil de valorisation pour les éleveurs bovins du territoire.

Le Parc naturel régional du Marais poitevin a lancé sa marque « Valeurs Parc Naturel Régional » début juillet à L’Aiguillon-sur-Mer (85). C’est un nouvel outil de valorisation pour les éleveurs bovins du territoire.
Le Parc naturel régional du Marais poitevin a lancé sa marque « Valeurs Parc Naturel Régional » début juillet à L’Aiguillon-sur-Mer (85). C’est un nouvel outil de valorisation pour les éleveurs bovins du territoire.
© VA

« Ce n’est pas l’unique dossier en cours, mais celui-ci nous a demandé beaucoup de temps, beaucoup de travail... Et bien sûr quelques doutes et soucis ! » Xavier Garreau, membre du bureau du Parc naturel régional du Marais poitevin, est un élu heureux. Vendredi 5 juin, il a participé au lancement de la marque « Valeurs Parc Naturel Régional » par le PNR. Une reconnaissance officielle des efforts fournis par l’ensemble des acteurs de ce territoire réparti entre la Vendée, les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime. « Pour le Marais poitevin, on va trouver dans un premier temps de la viande bovine, du miel, du savon ou encore des locations saisonnières avec cette marque » détaille l’agriculteur.
Une liste hétéroclite, avec cependant un point commun : tous s’appuient sur des valeurs de développement durable. Un réel souci de protection de l’environnement local, auquel s’ajoutent des éléments liés au social et à l’économie, le tout consigné dans un cahier des charges assez strict. « Et ce qui n’est pas compris mais qui me tient aussi à cœur, ajoute Xavier Garreau, c’est l’image du Marais poitevin qui rayonne à travers cette marque. En France évidemment, mais aussi en Europe. »

Une valorisation très attendue

Un dossier qui a demandé un véritable investissement humain. « Trois ans de travail ont été nécessaires, depuis notre visite du PNR de Brière, en Loire-Atlantique » se souvient l’élu. Il a notamment fallu élaborer un cahier des charges adapté à chaque production, qui corresponde à la réalité du terrain pour les éleveurs. Puis mettre en place les contrats. Fixer les prix de vente. Ou encore trouver les lieux de commercialisation.
« Ça n’a pas été vraiment compliqué de convaincre les agriculteurs de l’intérêt de cette marque, nous avons rapidement reçu un bon accueil, reconnaît Xavier Garreau. La valorisation de la production est très attendue dans le Marais, car c’est un milieu compliqué, plutôt défavorisé. »
Quarante-quatre éleveurs du Marais poitevin, répartis sur les trois départements, sont à ce jour engagés dans la marque « Valeurs Parc Naturel Régional ». L’idée étant maintenant de mener de front la commercialisation des produits, et le marquage des éleveurs. « On ne veut pas vendre du rêve en engageant plus d’éleveurs dans la démarche que nous n’avons de capacité d’écouler la production. Si un agriculteur est marqué, c’est qu’on sait que la distribution en bout de chaîne est possible. »
D’où l’urgence aujourd’hui de démarcher de nouveaux points de vente. Pour la viande bovine, le Super U de L’Aiguillon-sur-Mer a été le premier à y croire, et à distribuer la production.

Premier point de vente, premiers éloges

« Jusqu’à vendredi, je n’avais jamais entendu un chef boucher parler comme ça de la viande qu’il vendait, il met énormément le produit en avant » ajoute celui qui est aussi président de section à la FDSEA 85. À quoi s’ajoutent boucherie traditionnelle, deux restaurants (à Sainte-Gemme-la-Plaine et Coulon) et de la restauration collective.
Quant à l’avenir, d’autres produits sont à l’étude pour recevoir cette marque « Valeurs Parc Naturel Régional »… Et fait même quelques émules. Des demandes pour l’agneau et la volaille ont par exemple été reçues. « On ne ferme pas la porte, explique Xavier Garreau, mais ce sont des filières déjà très bien organisées. Et il y a moins d’ovins ou de volailles, que de bovins dans le Marais poitevin. »
L’avenir de la marque « Valeurs Parc Naturel Régional » est donc encore en construction, et se distingue des autres PNR concernés par la démarche. « Ici, pour la viande, c’est la filière entière qui est concernée. Nous travaillons avec l’ensemble des acteurs, de l’agriculteur au consommateur, en passant par le transport des animaux, le tri, l’abattage que nous avons eu à cœur de réaliser au plus près des exploitations pour concourir au bien-être animal. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité