Mesures de biosécurité pour parer à la tuberculose en Deux-Sèvres
Lors de son assemblée générale, le GDS s’est concentré sur la résurgence de la tuberculose. Pour protéger les élevages et assurer à la France son statut de zone indemne, les mesures d’hygiène et de sécurité sont recommandées.
La prophylaxie pour la tuberculose a été rétablie cette année sur l’ensemble du territoire de cinq communes du nord du département. Autour de Saint- Martin-de-Sanzay, Brion-Près-Thouet, Argenton-l’Eglise, Bouillé-Saint-Paul et Massais, huit communes (1) sont quant à elles partiellement concernées. « Au total 67 exploitations devront pendant trois ans minimum procéder à l’intradermotuberculination, un test allergique, sur les bovins de plus de 24 mois », expliquait Jacques Pelletier, de la DDCSPP (2), mercredi 19 novembre à Châtillon-sur-Thouet. La confirmation au cœur de cette zone, de cas de tuberculose chez les caprins et les bovins, justifie selon les services de l’Etat de renforcer les mesures de surveillance. Une nécessité créditée par l’identification de la souche du germe trouvé dans les trois exploitations concernées. Effectivement, le spoligotype est local, apprenaient les participants à l’assemblée générale du GDS. Une particularité inquiétante. La maladie n’est pas la conséquence d’une importation par l’introduction d’animaux. Le germe est endémique.
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