Moisson: une qualité dégradée par les pluies estivales
Si la moisson présente des rendements supérieurs à la moyenne quinquennale pour les principales céréales à paille, certains critères de qualité s’avèrent dégradés par les pluies estivales, a indiqué le 16 août FranceAgriMer avec les instituts techniques Arvalis et Terres Inovia.
En blé tendre, le poids spécifique (PS) est «irrégulier et en retrait par rapport au potentiel des variétés», selon un communiqué. L’indice de Hagberg apparaît «globalement satisfaisant», malgré quelques faiblesses. Le taux de protéines semble plutôt bon.
En orge d’hiver, le PS est jugé «assez faible» mais sans conséquence pour l’utilisation fourragère. Les teneurs en protéines, «majoritairement situées entre 10 et 11%», répondent à la demande brassicole, avec aussi des calibrages satisfaisants «à l’échelle régionale».
Côté blé dur, l’indice de Hagberg est «dégradé dans certaines régions». Les autres critères de qualité montrent une situation hétérogène selon les bassins, avec notamment dans le Centre un PS «assez faible». Les taux de grains mouchetés, mitadinés sont «relativement contenus».
Concernant l’orge de printemps, les taux de protéines sont en majorité satisfaisants, les calibrages «assez hétérogènes» et régulièrement au-dessus de 80%. Quant au pois, il affiche un PMG (poids de mille grains) en retrait, une qualité hétérogène sur le plan visuel, humidité, impuretés.