Océalia fait encore grossir son groupe avec Menguy’s
Le groupe coopératif a validé le 12 décembre en assemblée générale sa fusion-absorption de la coopérative d’élevage Natéa, implantée dans le Limousin. Le 13, elle a signé l’acte d’acquisition de la société Menguy’s, société toulousaine de snaking.
L’organigramme et le conseil d’administration du groupe Océalia, déjà riche de 16 filiales et holdings, va bientôt compter de nouveaux membres. Notamment les représentants de la coopérative Natéa, qui ont déjà validé le 5 décembre leur fusion absorption par la coopérative Océalia. Le 12 décembre, à l’Espace Carat, c’était au tour de la coopérative Océalia de faire de même en assemblée générale. Voici qui conclut l’association, amorcée en juillet 2018, avec cette coopérative d’élevage, implantée dans les trois départements de l’ex-région Limousin et pesant : 250 salariés, 75 millions de chiffre d’affaires, 35 000 tonnes de collecte. « Cette fusion absorption aura un effet rétroactif au 1er juillet 2019, sous réserve de l’accord de l’autorité de concurrence. Elle va consolider notre pôle Élevage (N.D.L.R. : la coopérative Corali avait exprimé en 2014 une fin de non-recevoir à une fusion avec Océalia) et va permettre de doubler la taille de notre réseau de jardineries », avertissent Philippe Delusset, le président d’Océalia, et Thierry Lafaye, le directeur.
Le 13 décembre, les deux responsables ont signé l’acte d’achat de la société Menguy’s. Cette marque de snaking (graines salées et produits apéritifs) aux accents anglo-saxons est en réalité bien française, implantée près de Toulouse (siège social), mais aussi à Mamazet et Frontignan (sites de production). La PME familiale compte actuellement 250 salariés et réalise 105 millions de chiffre d’affaires. « Cette nouvelle filiale va intégrer un Pôle agroalimentaire, pour lequel nous sommes en cours de recrutement d’un directeur », annonce Thierry Lafaye.
Récolte historiquement basse
Menguy’s va aussi faire la passerelle avec l’autre filiale du groupe, Sphère Production. Dédiée à la filière du pop-corn, cette filiale a souffert d’un revers de conjoncture en 2018. Un peu à l’image de la production de maïs, dont la culture ne fait plus recette dans les assolements. « Cette évolution structurelle est surtout liée au contexte autour de la question de l’eau et de l’irrigation, mais aussi au changement climatique et à la conjoncture économique », détaillent Philippe Delusset et Thierry Lafaye. Globalement, la récolte 2018 (inclus dans l’exercice 2018-2019, clos au 30 juin) est « historiquement basse », affichant 300 000 tonnes de moins par rapport à la récolte précédente.