Océalia, premier exercice d’après-fusion marqué par la conjoncture
La collecte céréalière est en retrait, à l’image du chiffre d’affaires de la coopérative, qui effectue en 2016-2017 son premier exercice complet depuis sa fusion. Le groupe est, lui, conforté par la bonne tenue des filiales.
Demain (N.D.L.R : le 8 décembre), les 430 délégués de la coopérative Océalia sont appelés en assemblée générale à l’Espace Carat, à Angoulême. Ils représenteront les 7 200 adhérents de cinq départements (Charente, Charente-Maritime, Vienne, Deux-Sèvres et une partie de la Dordogne), préalablement convoqués en assemblées de section.
« Cet exercice est le premier que nous réalisons en entier depuis la fusion Charentes Alliance-Coréa, expliquaient tour à tour Philippe Delusset (président d’Océalia), puis Thierry Lafaye (directeur), trois jours avant le grand rendez-vous angoumoisin. Ils devaient répondre à un triple défi : réussir la fusion, rester opérationnel et être au rendez-vous en termes de retour économique pour nos adhérents. Nous estimons que l’objectif est rempli ».
Pour autant, il s’est tenu dans un contexte agricole difficile, marqué par des cours céréaliers et une récolte (-300 000 tonnes à 1,4 Mt de collecte de céréales et d’oléagineux) à la baisse et une situation toujours tendue en élevage. Cela s’est traduit par une baisse du chiffre d’affaires de la coopérative de 18 % à 476 millions d’euros (contre 531 millions d’euros pour le groupe, renforcé par six filiales).
Les trois branches de la coopérative sont en retrait, à commencer par le secteur-clef des productions végétales qui recule de 22 % à 292 millions d’euros ; celui de l’agro-fourniture et des semences à 170 millions d’euros (-12 %) et, même, celui de la viticulture (-5 % à 11 millions d’euros).
Plan d’investissement de 25 millions d’euros
« Dans ce contexte économique morose, il y a eu la volonté délibérée du conseil d’administration de mettre en place des mesures d’accompagnement pour soulager les trésoreries des exploitations. Notamment des reports d’échéances de paiement des approvisionnements. Par ailleurs, 3,4 millions d’euros, soit plus de la moitié du résultat de l’exercice 2015-2016 ont été redistribués, apportant de la trésorerie supplémentaire aux agriculteurs. »
Parallèlement, « nous avons décidé un plan d’investissement ambitieux (25 millions d’euros), prévoyant une capacité de stockage supplémentaire de 200 000 tonnes d’ici 5 à 6 ans ». Pour autant, pas de...
...Retrouvez notre article dans la Vie Charentaise du 7 décembre.