Océalia veut « développer et promouvoir l’agriculture de demain »
La coopérative a investi cette année dans l’innovation, la proximité et le conseil, une nécessité pour trouver des solutions à la limitation des intrants chimiques.
La coopérative a investi cette année dans l’innovation, la proximité et le conseil, une nécessité pour trouver des solutions à la limitation des intrants chimiques.
Innover : telle est la politique que souhaite mettre en place Océalia. Et cette dynamique porte désormais un nom : « Le Sillon Responsable », comme l’a annoncé la coopérative dans un communiqué de presse transmis dans le cadre de son assemblée générale du 9 décembre. De fait, les activités micro-ingrédients et énergies renouvelables au sein du pôle élevage ont été renforcées, avec notamment le rachat de 75 % du capital d’ARP, une entreprise spécialisée dans la fourniture de solutions robotiques dans les exploitations d’élevage et qui couvre le territoire du Poitou-Charentes et du Limousin.
La coopérative investit également en aval de la production. Sur l’exercice, ce sont ainsi 18 millions d’euros d’investissements corporels qui ont été injectés pour le groupe. Modernisation d’installations, construction d’un silo mutualisé porté par Aquitabio, construction d’un nouveau magasin Gamm Vert et enfin investissements destinés aux activités viticole, élevage et agroalimentaire, telles sont les allocations principales de ces montants. Afin de renforcer son offre en circuits courts, une de ses filiales, Les Gourmandises Jules Gautret, a racheté la biscuiterie Fort Boyard en mars 2021.
Économiquement parlant, Océalia s’en sort bien. « Toutes les filiales sans exception dégagent des résultats satisfaisants ». Mention spéciale est faite pour les activités jardineries, pop-corn et snacking.
Accompagnement poussé
La campagne aura été marquée par le déploiement, pour la deuxième année, d’une politique centrée sur l’accompagnement personnalisé des adhérents. Dans le contexte de mutation de l’agriculture vers une limitation des intrants issus de la chimie, les risques en culture vont augmenter. Ainsi, Océalia a développé deux offres contractuelles. Ces deux contrats de services sont complétés par des outils, ou prestations complémentaires, accessibles à la carte. « Avec 85 % des hectares potentiels engagés dans ces contrats, cela témoigne de la bonne adhésion des adhérents à cette démarche », indique le communiqué de presse.
Au-delà du déploiement de nouveaux services, Océalia affirme que le lancement de la nouvelle plateforme Aladin, a été un vrai succès. « Elle nous a conduits à repenser et rationaliser notre organisation logistique ».