Oïdium sur céréales : pourquoi il ne faut pas s’inquiéter
Le temps frais et humide des dernières semaines, accompagné d’une forte reprise de l’alimentation azotée, a favorisé le développement parfois spectaculaire d’oïdium sur les étages foliaires inférieurs des céréales.
Le temps frais et humide des dernières semaines, accompagné d’une forte reprise de l’alimentation azotée, a favorisé le développement parfois spectaculaire d’oïdium sur les étages foliaires inférieurs des céréales.
Présence cantonnée aux étages inférieurs
L’oïdium peut attaquer le blé sur toute la durée de culture. Mais comme le montre la photo ci-contre, le feutrage blanc bien visible du champignon est surtout présent sur les étages foliaires inférieurs (F3 ou F4 définitives). Quelques pustules sont parfois visibles sur la F2 mais avec des intensités et des fréquences de présence très faibles.
Une nuisibilité modérée en général
Sur blé et orge, la nuisibilité de l’oïdium est faible. Dans la région, elle n’excède pas quelques quintaux dans de rares cas. Seules les attaques sur épis à partir de l’épiaison peuvent entraîner une réelle perte de rendement. Ce type de situation est extrêmement rare dans la région, d’autant plus que les variétés actuelles sont pour la plupart peu sensibles.
Aucune intervention nécessaire
Compte tenu des stades avancés (le plus souvent, les orges sont à grain laiteux et les blés en fin de formation des grains), un traitement fongicide n’est pas à envisager dans la très grande majorité des situations : il ne serait pas rentable et ferait courir le risque de ne pas respecter les délais avant récolte des produits utilisés.