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Lait
OP et syndicalisme devront être deux entités complémentaires

Les organisations de producteurs sont une chance à saisir selon Patrick Ramet, qui présentait à Niort la semaine dernière le projet de la FNPL aux membres des sections laitières des six départements du bassin Charentes-Poitou.

Christophe Limoges (à gauche) et Patrick Ramet.
Christophe Limoges (à gauche) et Patrick Ramet.
© DR

Il est venu de loin, Patrick Ramet, pour présenter le projet d’Organisation collective et économique de producteurs à Niort. Eleveur en Haute-Savoie, il est porteur du projet de la FNPL pour la mise en place des Organisations de producteurs (OP) dans les entreprises de collecte de lait. « Alors que la fin des quotas est proche, il est important que les éleveurs ne se retrouvent pas seuls face à leur entreprise. Le rapport de force serait totalement déséquilibré et l’éleveur n’aurait aucune garantie de pérennité de collecte, et ne serait pas en capacité de négocier des contrats protecteurs », a-t-il expliqué. 

« Quelle sera la place du syndicalisme dans ces OP ? », demande un éleveur. Pour Patrick Ramet, les organisations de producteurs devront être « asyndicales ». « Il nous semble compliqué qu’une même personne défende les objectifs économiques et politiques des éleveurs. Cependant, la FNPL mettra à disposition des éleveurs tous les moyens (juridiques, financiers, etc.) pour soutenir la mise en place et le développement de ces structures. » 

Comment ces nouvelles structures et le syndicalisme vont-ils coexister? Pour la FNPL, le syndicalisme conservera ses missions de représentation des producteurs, notamment à l’interprofession. Il négociera les accords interprofessionnels que les OP feront appliquer dans les contrats.

 

La coopérative est une OP aboutie

L’articulation de ce projet avec les coopératives ne tombe pas sous le sens pour la plupart des éleveurs. « Les coopératives sont des organisations de producteurs abouties. Notre objectif n’est pas de recréer des OP à l’intérieur de ces entreprises », rappelle Patrick Ramet. Or, le lien entre producteurs et administrateurs est distendu. Beaucoup se plaignent du manque d’information sur les stratégies industrielle et commerciale, mais aussi sur la santé financière de leurs outils. Enfin, les éleveurs déplorent un réel déficit de communication dans les coopératives. 

La FNPL souhaite donc mettre en place un groupe de travail copiloté avec la FNCL pour parer à ces difficultés de gestion interne. «  Les administrateurs des coopératives et les représentants des éleveurs ont les mêmes objectifs. Il semble donc possible de trouver ensemble des solutions. Les dirigeants des coopératives doivent gérer des outils industriels tout en créant du lien avec les producteurs. » « Et les sociétaires doivent aussi jouer leur rôle en participant activement à la vie de leurs structures notamment lors des assemblées générales », insiste Patrick Ramet. Selon lui, « même si la fin des quotas va être un vrai bouleversement, nous avons entre nos mains un vrai projet pour l’avenir des éleveurs ».

 

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