Ovin : «À la croisée des chemins»
Le Brexit ne sera pas sans conséquences sur la filière. Le Royaume-Uni étant le premier pays d’Europe en effectifs.
«Je suis inquiet». Lorsqu’on lui demande ce que lui inspire la sortie du Royaume-Uni de l’UE, Jean-Louis Vollier est du genre direct. Il faut dire que depuis les années 80, et la déstabilisation du marché français par l’arrivée en masse de viandes britanniques et néo-zélandaises, un équilibre avait été trouvé : «Le Royaume-Uni était le premier pays exportateur de viande ovine vers la France, et la France était le deuxième fournisseur de produits laitiers du Royaume-Uni. Avec le Brexit, cet équilibre risque de voler en éclats, et la dévaluation de la livre rendra peut-être les Britanniques plus agressifs sur les marchés», explique le directeur du GIE Ovin du Centre-Ouest. À cela s’ajoute le fait que la majeure partie des entreprises exportatrices de viandes anglaises sont dirigées par des Irlandais, pays membre de l’UE.
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