Ovin: le salariat pour alléger le travail
Dans la cadre du programme Inn’ovin, la section ovine FNSEA- JA de la Vienne a organisé une journée de sensibilisation aux questions de l’emploi en élevage ovin. Un critère non négligeable pour encourager l’installation.
Améliorer les conditions de travail et donc faire en sorte que le métier d’éleveur de moutons soit attractif : c’est une des priorités de la filière, conduite au sein d’Inn’ovin, programme qui prend la suite de la Reconquête ovine. Il s’agit effectivement de renouveler les éleveurs en améliorant l’image de la production. « Les contraintes de travail restent présentes en élevage ovin, mais il y a des solutions », présente, optimiste Guy-Gérard Merlande, co-président du C2OR (comité d’orientation ovin régional Sud-Ouest).
Le salariat est une des pistes pour les chefs d’exploitation pour améliorer leurs conditions de travail. C’est le choix qu’a fait Victor Leglantier, jeune éleveur qui a repris le Domaine du Léché, à Saulgé (installé en mai 2014 sur 175 ha, 500 brebis). Il a décidé de garder le salarié, Laurent Fleurat, qui était déjà sur l’exploitation avant la reprise. Laurent, qui habite Montmorillon, occupe un temps plein de 40 heures. « Laurent m’a permis de m’épauler à mon arrivée car il connaît très bien l’élevage », confie Victor Leglantier. « Il m’a aussi pas mal apporté en matière de technique. C’est important car je n’ai pas au départ une formation orientée élevage. »
Lisez la suite de cet article dans la Vie Charentaise du 25 mars 2016 (page 8)