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Paléontologie : « La Charente est une référence mondiale »

Jean-François Tournepiche garde la tête froide malgré les nombreuses découvertes préhistoriques à son actif. Après des études à Poitiers et Bordeaux, il est devenu conservateur au Musée d'Angoulême en 1986.

Jean-François Tournepiche.
Jean-François Tournepiche.
© Marie Le Lagadec

Vous êtes paléontologue, conservateur au Musée d'Angoulême, vous encadrez les fouilles sur le site d'Angeac-Charente, d'où vous vient cette passion pour les dinosaures ?
Administrativement, je suis conservateur en chef chargé du patrimoine archéologie, ça en jette ! Plus sérieusement, j'ai commencé à m'intéresser aux dinosaures à 10 ans environ. Je suis originaire d'ici et lorsqu'on est Charentais, on baigne dans les fossiles, la préhistoire, les grottes. Quand on est gamin, on est fasciné par tout ça. J'ai eu la chance de rencontrer des gens qui m'ont encouragé, un professeur d'histoire naturelle au lycée Guez de Balzac et une vieille demoiselle, Germaine Henri-Martin, fille du célèbre docteur Henri-Martin (qui fut l'un des membres fondateurs de la Société préhistorique française). Elle était préhistorienne, comme son père qui a fait des fouilles en Charente dans les années 1910. Elle les a poursuivies et a fait des tas de découvertes. Ce docteur Henri-Martin avait fondé un laboratoire au Peyrat, non loin de Villebois-Lavalette. Mon arrière-grand-mère vivait dans le même village et Germaine Henri-Martin avait prêté attention à mon intérêt pour la préhistoire. Elle m'avait même offert un livre du docteur Henri-Martin avec un petit mot écrit de sa main, daté du 11 mars 1971, que je garde très précieusement. Ensuite, j'ai passé tous mes étés dans ce laboratoire pour apprendre, et durant mon adolescence, dès que j'avais un moment de libre, j'allais travailler sur les chantiers partout en France.
J'ai découvert mon premier site en 1972, en 3e. C'était merveilleux, un site préhistorique à Artenac fouillé par des préhistoriens dans les années 70, dont j'ai repris les fouilles dans les années 80 jusqu'en 2002.

Retrouvez la suite de l'article dans La Vie Charentaise du vendredi 16 juillet 2021, disponible en kiosque et sur abonnement.

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