Parc naturel régional : «Il ne s’agit que d’une mise en cohérence»
On n’en est qu’au début. Mais pour ne pas se voir imposer de nouvelles contraintes, les élus prennent les devants.
A la mi-février, les conseillers communautaires d’Oléron, de Marennes, de Rochefort et de Royan étaient réunis pour plancher sur le processus d’un parc naturel régional. Prémices d’une longue «mise en cohérence» des politiques suivies dans ce territoire maraîchin et littoral. Mickaël Vallet, maire de Marennes et président de la CdC de Marennes brosse les contours de cette réflexion. Un long processus qui devrait durer entre 5 et 10 ans et concerne 40 000 ha. Enraciné dans la réflexion sur le grand projet pour le marais de Brouage, il s’élargit jusqu’à toucher les lotissements de Rochefort, trempe les pieds dans les plages d’Oléron et celles de Royan. Marennes et Royan ont concocté un contrat territorial pour 2018. Alors, l’idée est venue d’un parc naturel régional : «nous nous sommes aperçus depuis quelques années que nous travaillions sur la gestion intégrée des zones humides, dans les quatre intercommunalités; que nous portons nos docob de Natura 2000; qu’est en cours un contrat territorial ; du marais de Brouage en commun, que dans le SCOT Marennes Oléron, la priorité sera la question des paysages, qu’avec Royan nous répondons à Marennes sur une manifestation d’intérêts sur les marais salés… Tout cela mérite une mise en cohérence parce que nous vivons sur un territoire qui est exceptionnel» analyse Mickaël Vallet. L’épisode PNZH de 2010 a laissé des séquelles.
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