Cuma
Partage de points de vue sur l’emploi entre cumistes
La main-d’œuvre diminue dans des exploitations toujours plus grandes. La FDCuma pose la question de l’emploi partagé. La prestation de service global, matériel et main-d’œuvre, pourrait être l’avenir du mouvement cumiste.
«On ne gère pas des hommes comme on gère des machines », affirme l’un des participants au débat sur l’emploi, introduit par la FDCuma lors de son assemblée générale. Vendredi 7 décembre, à Largeasse, la salle comble partageait le constat fait par la FDCuma de l’Aveyron. L’augmentation de la taille des fermes, la diminution de la main-d’œuvre familiale placent de nombreuses exploitations, un tiers dans ce département d’élevage du Sud-Ouest, en situation critique quant à la gestion du temps de travail.
« Dans notre Cuma, nous avons un salarié, poursuit un exploitant dans la salle. Aujourd’hui, la pérennité de ce poste n’est pas menacée par un manque d’activité. En revanche, elle l’est par les difficultés que rencontre notre groupe à gérer du personnel », alerte-il. La gestion des ressources humaines est une compétence dont les agriculteurs ne se sentent pas naturellement dotés. « La FDCuma ne pourrait-elle pas porter tous ces emplois nécessaires aux exploitations ? », poursuit-on dans les rangs de l’assemblée.
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