Il y était...
"Passer de la théorie à la pratique"
Stéphane Aurousseau a fait le déplacement à Niort pour le congrès de la FNSEA. Parmi les questions agricoles jugées centrales par l’éleveur bourguignon, la mise en pratique des Egalim occupe la pole position.
Stéphane Aurousseau a fait le déplacement à Niort pour le congrès de la FNSEA. Parmi les questions agricoles jugées centrales par l’éleveur bourguignon, la mise en pratique des Egalim occupe la pole position.
L’agriculture, Stéphane Aurousseau est tombé dedans quand il était petit. Il ne s’est jamais imaginé faire autre chose. « Pour moi c’était une évidence », résume l’éleveur. Installé depuis 1991 avec son père puis avec son fils et sa belle-fille, il est céréalier et éleveur de bovins charolais et de porcs en Bourgogne Franche-Comté.
De tous les sujets qui seront abordés durant le congrès ce sont les Egalim qui lui paraît prioritaire. « Le travail de l’éleveur n’est pas reconnu, la rémunération n’est pas au rendez-vous. Comme passe-t-on de la théorie à la pratique ? », se demande Stéphane.
Le décalage entre le travail de l’agriculteur et les attentes de la société l’interpelle également. « La société nous demande des efforts et nous devons être à l’écoute, souligne-t-il. Ceci étant, les demandes sont irréalistes, la vision de l’agriculture idéalisée. On ne peut retourner en arrière et laisser de côté le progrès technologique. Il faut aussi être conscient que certaines demandes proviennent d’une partie de la population seulement ».
« Le travail de l’éleveur n’est pas reconnu, la rémunération n’est pas au rendez-vous. Comme passe-t-on de la théorie à la pratique ? »
Les questions environnementales feront aussi l’objet de débats lors du congrès. En Bourgogne Franche-Comté, l’éleveur constate que le changement climatique est à l’œuvre. « Nous avons subi trois sécheresses consécutives, précise Stéphane Aurousseau. La végétation souffre. Au niveau de l’exploitation, nous travaillons à améliorer notre bilan carbone. Il faut que l’on s’adapte. »