Plan de relance : renforcer la souveraineté nationale agricole
Le ministre Julien Denormandie a présenté les trois grands axes du volet agriculture et alimentation : renforcer la souveraineté alimentaire nationale, accompagner les agriculteurs dans leur installation et les protéger des conséquences du réchauffement climatique.
Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, a présenté le volet agricole du plan de relance. Avec l'ambition de « transformer la crise en opportunité et préparer la France d'aujourd'hui dans les 10 à 15 prochaines années. Cette crise nous a rappelé que la notion du temps est essentielle. Dès lors que vous parlez d'agriculture, le temps est le principal facteur. Quand vous pensez à un système de production, vous oubliez trop facilement la temporalité », a cadré le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation.
L'objectif de ce plan est de renforcer la souveraineté alimentaire française. « On a vu pendant le confinement son importance », a souligné le ministre. L'ambition de ce plan : « faire manger des produits frais français ». Il a rappelé les bienfaits nutritionnels et écologiques d'une consommation locale, notamment en réduisant les distances et en garantissant la provenance. « La souveraineté passe par une juste rémunération des agriculteurs si nous voulons que les jeunes s'installent », a-t-il ajouté.
Sur le fléchage du plan de relance, 1,2 milliard d'euros sont consacrés à l'agriculture, l'alimentation et la transition agricole. « L'objectif est d'investir très fortement dans les deux prochaines années, avec des impacts directs sur les territoires. »
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