Aller au contenu principal

"Pour une agriculture saine et rentable", ils retournent les panneaux

Les Jeunes Agriculteurs ont coorganisé avec la FNSEA16 le démontage et la pose à l'envers de panneaux d'entrée d'agglomération pour protester contre les promesses non-tenues par l'État.

Les Jeunes Agriculteurs de Charente et la FNSEA16 ont répondu à l'appel national de l'action syndicale : "Pas de transition sous pression", en retournant les panneaux d'entrée d'agglomération.

Ils ont choisi de se mobiliser après avoir été reçus par les services de la DDT et de la Préfecture. "Il faut que l'État et les politiques tiennent leurs engagements", estime Fabian Coyaud, ancien président des JA 16 de la Charente.

"Les pneus brûlés et les tas de fumier, ce n'est plus notre priorité. On essaie de mener des actions pacifiques, sans dégradation", explique Yohann Guédon, secrétaire de la FNSEA 16 pour justifier le choix d'avoir démonté et remonté à l'envers des panneaux d'entrée de ville. "C'est une action qui se voit et qui porte plus loin qu'un tas de fumier devant les grilles d'une préfecture. Les personnes qui ne s'intéressent pas à ces questions vont chercher à savoir ce qui se passe", reprend Jérémy Richard, président des JA16.

Budgets sous-estimés

Les revendications ne changent pas. Les griefs portés par les deux syndicats sont nombreux : la perte de revenu, la distorsion de concurrence face aux importations, les contraintes réglementaires sans compensation, l'arrêt de certaines molécules sans alternative satisfaisante en face. Autant de problématiques qui impactent les exploitations et leur pérennité. "On parle de renouvellement de générations, mais si on veut des installations, il faut des agriculteurs qui puissent vivre de leur métier. L'urgence est là", reprend Yohann Guédon. "Les budgets pour la transition agroenvironnementale ont été totalement sous-estimés. On nous demande de faire des investissements qui nous rapporteront zéro. Et de trouver des banquiers qui nous suivent pour ça." Il regrette qu'"on nous demande une agriculture plus blanche que blanche, mais on importe de plus en plus." Et de conclure : "On doit nous accompagner. On veut une agriculture saine, rentable, qui donne du revenu aux agriculteurs."

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Pour recevoir ses bacs gris et jaunes, l'habitant de grand Châtellerault doit signaler les caractéristiques de son foyer à la société Contenur.
Déchets : Grand Châtellerault passe aux bacs pucés
La collectivité de Grand Châtellerault opère des changements dans sa stratégie déchets. Des bacs gris et jaunes sont en cours de…
C'est à cet endroit que sera construit le viaduc de la Vienne. 
Déviation de Lussac - Mazerolles: enfin les travaux!
On a souvent évoqué cet aménagement comme l'Arlésienne. Mais cette fois, on y est. Les travaux de la déviation de la RN147, à la…
Reprise de capitaux en bovin viande : les questions à se poser

Avec un tiers des installations, le bovin viande est la production dominante en Deux-Sèvres. Pour les futurs éleveuses et…

Capr'Inov 2025 se prépare

C'est sous la grisaille que modèles, photographe et équipe de Capr'Inov se sont retrouvés le 7 novembre…

Laetitia Plumat, agricultrice à Fouquebrune, devant sa future plantation d'oliviers.
Des oliviers pour se diversifier
Lætitia Plumat a planté 3 000 oliviers sur son exploitation à Fouquebrune et tente ainsi une nouvelle diversification.
La délégation brésilienne a été reçue à Saintes par l'équipe d'enseignants partenaires de cette initiative.
Les jeunes, les acteurs de demain

Le lycée Desclaude a accueilli, à Saintes, une délégation d'enseignants brésiliens, dans le cadre d'un projet alliant les…

Publicité