Pousse de l’herbe en Deux-Sèvres : retour sur une année historique
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. 2022 a été caractérisée par une sécheresse des sols importante dès le début de la saison fourragère. Les quantités d’herbes récoltées sont très faibles et les maïs ensilages ont été fortement pénalisés.
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. 2022 a été caractérisée par une sécheresse des sols importante dès le début de la saison fourragère. Les quantités d’herbes récoltées sont très faibles et les maïs ensilages ont été fortement pénalisés.
L’année 2021 aura été atypique. Malgré une quantité importante d’herbe en sortie d’hiver, qui a permis de réaliser la mise à l’herbe des animaux dans de bonnes conditions, la croissance a été mise à mal dès le mois d’avril, avec des températures fraîches et une pluviométrie inexistante. La pluie, revenue courant mai, a même compliqué les chantiers de récolte mais a permis de prolonger le pâturage jusqu’en août. Dans ces conditions les trèfles ont tiré leur épingle du jeu en produisant beaucoup de biomasse.
L’année 2022 a quant à elle démarré sous de mauvais auspices. En effet, les pluviométries ont été en déficit dès l’hiver. Ainsi, fin janvier, sur Bressuire, on cumulait un déficit de pluviométrie de 88 mm (de début octobre à fin janvier) par rapport à la moyenne des sept dernières années. Fin février, ce déficit atteignait les 140 mm.