Préserver l’emploi dans la filière en temps de grippe aviaire
L’épizootie de grippe aviaire qui touche la Nouvelle-Aquitaine semble se stabiliser. Toutefois, les conséquences sur la filière et l’emploi sont importantes. Une réunion élargie de la Commission paritaire régionale (CPRE) a permis de faire le point sur la situation fin janvier.
L’épizootie de grippe aviaire qui touche la Nouvelle-Aquitaine semble se stabiliser. Toutefois, les conséquences sur la filière et l’emploi sont importantes. Une réunion élargie de la Commission paritaire régionale (CPRE) a permis de faire le point sur la situation fin janvier.
En faisant un bilan sur les trois derniers mois et les perspectives à venir, il y a le verre à moitié vide et le verre à moitié plein. Si l’épizootie semble se tasser, « des foyers s’évadent de la zone stabilisée, le virus circule encore, précise Philippe de Guénin, directeur de la DRAAF Nouvelle-Aquitaine. Et il est plus virulent, plus contagieux qu’avant ».
L’impact sur la filière est donc fort. Des solutions doivent être trouvées, comme l’a rappelé Jean-Michel Monneau, le président de la Commission paritaire régionale (CPRE). En cinq ans, la production, regroupée sur les Landes, les Pyrénées-Atlantiques et le Gers, a déjà perdu 25 %, soit 10 millions de canards. Sur la seule année 2020, le recul est de 13 %. La filière, qui représente 100 000 emplois directs et indirects, est mise à mal.