Affaire Findus
Professionnels et ministère demandent de renforcer l’étiquetage des viandes
Affaire Findus
La substitution de la viande de bœuf par du cheval a mis en évidence la nécessité d’étendre l’étiquetage des viandes aux produits transformés. Paris va s’employer à convaincre les autorités communautaires, ce qui n’est pas acquis.
Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, Benoît Hamon, ministre délégué à la Consommation et Guillaume Garot, ministre délégué à l'Agroalimentaire.
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Actuagri
«Nous devons faire progresser l’étiquetage sur l’origine des viandes dans les produits transformés » a déclaré Stéphane Le Foll, à l’issue de la table ronde qui a réuni les professionnels de la filière viande le 11 février. La GCCRF va intensifier ses contrôles dans les linéaires des grandes surfaces pour vérifier s’il n’y a pas d’autres malversations. Les contrôles dans l’ensemble de la filière viandes et poissons, qu’il s’agisse des importateurs, grossistes et autres transformateurs, seront renforcés « pour toute l’année 2013 », a assuré le ministre délégué. Et l’entreprise Comigel qui a fourni les plats cuisinés surgelés à Findus sera passée au peigne fin. Il s’agit de faire l’inventaire de l’ensemble de ses clients et de vérifier que de la viande de cheval n’a pas été écoulée à la place de la viande de bœuf dans d’autres circuits. Pour le moment, les pouvoirs publics attendent les résultats de l’enquête menée par la DGCCRF pour savoir s’il s’agit d’une négligence ou de fraude. En tout cas « nous serons intraitables et les sanctions seront exemplaires », a promis Guillaume Garot.
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