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Ovins
Prolificité élevée et mortalité maîtrisée pour le cheptel ovin

Mickaël Turpeau a ouvert les portes de son exploitation, à Chiché, dans le cadre des Rendez-vous ovins.

Une cinquantaine de personnes est venue visiter le bâtiment en bois tout juste âgé d’un an.
Une cinquantaine de personnes est venue visiter le bâtiment en bois tout juste âgé d’un an.
© C. P.
Il est seul sur une exploitation de 110 ha dédiés à l’alimentation du cheptel ovin. Son troupeau de 730 brebis connaît des résultats technico-économiques « exceptionnels » juge Stéphane Lafoix, technicien à la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres. C’est pourquoi, vendredi 18 novembre, à l’occasion des Rendez-vous ovin, ce dernier incitait Mickaël Turpeau, installé depuis 2005 au Patis, à Chiché, à ouvrir les portes de son élevage. A en juger le nombre de participants, l’initiative était bonne. Une cinquantaine de personnes est venue visiter le bâtiment en bois tout juste âgé d’un an. Plus que la construction en elle-même, son équipement a attisé la curiosité des exploitants à l’affût d’organisations et techniques aux résultats démontrés. La trentaine de cases postnatales, séparées des parcs de gestation par un couloir, est une spécificité qui, de l’avis du technicien de la chambre d’agriculture, contribue à « l’excellente maîtrise de la mortalité dans le troupeau ». Justes nés, les agneaux y sont isolés avec leur mère pendant 24 heures environ. « Le temps de consommer le colostrum et de s’imprégner de l’odeur de leur mère », précise Mickaël Trupeau. De petite taille (2,5 m2 environ), équipées de lampes chauffantes (7 à 8 lampes pour 25 à 30 cases) et de préférence construites en bois, les cases permettent de tirer les meilleurs résultats. « Avec un cheptel de 730 brebis, Mickaël vend chaque année 950 agneaux. » Prolificité élevée et mortalité maîtrisée sont les facteurs de réussite de l’exploitation. Au global, l’éleveur, seul sur sa structure, déplore 19% (*) de perte. « Toutes causes confondues », précise Stéphane Lafoix, chargé du suivi de l’élevage. « Quand, ajoute-t-il, ce taux au-delà de 500 brebis par unité de main-d’œuvre avoisine les 30% en moyenne. » La surveillance des agneaux au cours des premiers jours est déterminante. D’autres éléments essentiels sont présentés comme bénéfiques. La préparation alimentaire des brebis gestantes est particulièrement bien soignée. « Foin, 400 g d’orge, 250 g de correcteur », la ration de lactation est également équilibrée avec de « l’enrubannage à 1,3 kg de matière sèche, 65 g  d’orge et 400 g de correcteur ». Aussitôt après la naissance, les délivrances sont enlevées des parcs, les nombrils sont désinfectés. « C’est ma production principale, témoigne Mickaël, j’y passe tout mon temps de travail. » L’organisation du travail influence positivement les résultats. Les agnelages sont étalés pour limiter les périodes de surcroît d’activité qui peuvent être terribles en termes de mortalité. La reproduction est ainsi planifiée :  120 inséminations artificielles en septembre (prolificité 190 %), 40 éponges en octobre (prolificité 180 %), 80 éponges en novembre (prolificité 180 %), 100 éponges en décembre (prolificité agnelles 175 %), 120 éponges en janvier (prolificité 180 %), 270 brebis mises en lutte naturelle de février à avril (prolificité 149 %), 80 retours d’éponges (prolificité 149 %).
(*) 11% de mortalité hors avortement (3%) et engraissement (4% au-delà de 20 jours).
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