Protéines animales transformées: Bruxelles propose la ré-autorisation pour les non-ruminants
La Commission européenne a lancé une consultation publique ouverte jusqu’au 6 avril sur une proposition visant à autoriser l'utilisation de protéines de non-ruminants et d'insectes dans l'alimentation des volailles et des porcs. Une initiative envisagée depuis plusieurs années mais qui n’avait jamais été concrétisée. Après plusieurs avis scientifiques favorables, la Commission estime que l'utilisation de protéines animales transformées d'origine porcine dans l'alimentation des volailles et inversement doivent être à nouveau autorisées.
Il conviendra, précise-t-elle, d'appliquer des exigences strictes lors de la collecte, du transport et de la transformation de ces produits et de procéder régulièrement à des échantillonnages et à des analyses, afin d'éviter tout risque.»
Depuis l’interdiction totale des protéines animales transformées dans l’alimentation pour animaux d’élevage en 2001 à la suite de l’épidémie d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), «la situation épidémiologique s'est considérablement améliorée dans l'UE, avec aucun cas d'ESB classique depuis 2016», et 24 États membres présentant le statut «risque d'ESB négligeable», souligne la Commission. Les farines animales sont déjà autorisées depuis 2013 en aquaculture (2017 pour celles issues d’insectes).