Intempéries
Quand le rideau de grêle tombe
Les dégâts sont considérables. Maisons, voitures sont touchées mais pour beaucoup d’agriculteurs de Haute Saintonge leur outil de travail a été anéanti, pulvérisé en quelques minutes. Le désarroi est total. Au fil des jours, la mobilisation se met en place. Objectif : garder la tête haute pour repartir.
Les dégâts sont considérables. Maisons, voitures sont touchées mais pour beaucoup d’agriculteurs de Haute Saintonge leur outil de travail a été anéanti, pulvérisé en quelques minutes. Le désarroi est total. Au fil des jours, la mobilisation se met en place. Objectif : garder la tête haute pour repartir.
Le scénario semble se répéter. Après le violent épisode de grêle, du samedi 26 mai 2018... rebelote quatre ans après, avec la soirée du 20 juin et son lot d’orage, de pluie, de grêle ! Sur un axe allant des bords de Gironde au secteur d’Angoulême, « un couloir de près de 10 kms de large » d’après Anthony Brun, viticulteur - céréalier et producteur de kiwis à Saint-Bonnet-sur-Gironde. En quelques minutes, les grêlons ont anéanti le travail des céréaliers, des viticulteurs, des arboriculteurs, des maraîchers. Le bulletin de santé du végétal indique dans sa note du 21 juin, «de Nieul-le-Virouil à Saint-Bonnet-sur-Gironde, Saint-Thomas-de-Conac, ainsi que sur toutes les communes du canton de Mirambeau et la zone Neulles-Neuillac, on constate une intensité de 70 à 80 % et souvent jusqu’à 100 %.» Pour le canton d’Archiac, Saint-Lheurine, Allas-Champagne, Jarnac-Champagne, Saint-Martial-sur-Né, Marignac et Chadenac seraient touchées de 50 à 60 % selon le BSV.