Quelles opportunités pour les cultures dérobées ?
Les cultures dérobées ont un fort potentiel en Poitou-Charentes. Si leur maîtrise technique est complexe et nécessite un rythme de culture soutenu, les débouchés qui s’ouvrent, en termes de biocarburant notamment, les rendent très attractives.
Les cultures dérobées ont un fort potentiel en Poitou-Charentes. Si leur maîtrise technique est complexe et nécessite un rythme de culture soutenu, les débouchés qui s’ouvrent, en termes de biocarburant notamment, les rendent très attractives.
Ajouter une culture dans sa rotation, et donc améliorer la rentabilité des systèmes de cultures : sur le papier, les cultures dérobées ont des atouts à faire valoir. D’autant plus que leur intérêt risque de croître dans les années à venir, avec la perspective de débouchés exponentiels liés au biocarburant. Si les objectifs sont modestes à court terme (2 % en 2025), ils s’envolent pour 2050 (35 %).
Des négociations sont en cours entre l’Union européenne et les compagnies aériennes pour valoriser la production agricole qui n’est pas destinée à l’alimentation (déchets de résidus, graisses animales et donc les cultures additionnelles que sont les intercultures). « Les volumes attendus sont colossaux », assure Christophe Beaunoir, le PDG de Saipol, filiale du groupe Avril spécialisée dans la transformation de graines à destination du biodiesel.