Relancer les mécanismes d’autofertilité du sol
Lundi 23 janvier, l’Acpel, la station expérimentale régionale basée à Saintes, présentait les résultats de ses essais en maraîchage biologique. Aurélien Fercot, exploitant dans le Finistère, a présenté ses essais de cultures maraîchères sous couverts.
L’efficacité des engrais verts dépend du bon fonctionnement du sol. « C’est une prérogative », posait Aurélien Fercot, maraîcher bio dans le Finistère. À Melle, lundi 23 janvier, ce dernier présentait, à l’occasion de la journée technique maraîchage bio organisée par l’Acpel, le travail conduit sur son exploitation de 14 ha, dont 10 % en sol vivant, depuis quatre ans.
Avec pour objectif de maîtriser le temps de travail, Aurélien et ses deux associés explorent le semis sous couvert. Cette technique, qui permet de limiter les interventions, doit également participer à la relance des mécanismes d’autofertilisation du sol. Un fonctionnement dont la réhabilitation demande du temps. Il est corrélé à l’équilibre chimique et physique du sol auquel concourent l’implantation et la dégradation des engrais verts. « Le choix des espèces et des variétés mises en place est en fonction des besoins de la culture qui va suivre mais également de la vie du sol et de ce qu’elle doit devenir », expose l’intervenant.