Formation agricole
Retour en classe et autotests dès le 3 mai, les examens maintenus
Après deux semaines de confinement avec des cours assurés à distance, les lycées Jacques Bujault (Melle), des Sicaudières (Bressuire) et les MFR du Poitou s’apprêtent à réaccueillir leurs élèves en présentiel lundi prochain.
Après deux semaines de confinement avec des cours assurés à distance, les lycées Jacques Bujault (Melle), des Sicaudières (Bressuire) et les MFR du Poitou s’apprêtent à réaccueillir leurs élèves en présentiel lundi prochain.
Casse-tête mais joie de se revoir, voici les sentiments qui prévalent dans les équipes administratives et pédagogiques des établissements de formation agricole des Deux-Sèvres. Ayant dû mettre en place des enseignements 100% en ligne la semaine précédant les vacances d’avril et celle juste après, tous ces sites rouvriront leurs portes le 3 mai, conformément aux annonces gouvernementales.
Demi-jauge et tests
Cette « rentrée » en réel, qui suit la rentrée virtuelle, se fait non sans de nouvelles mesures protocolaires strictes visant à garantir le bon niveau sanitaire : classes en semi-effectif, aération des locaux, autotests sur les salariés et élèves en début de chaque semaine puis dans les jours qui suivent. Des tests qui commenceront à arriver le 10 mai et autour desquels l’organisation reste à peaufiner. « Nous allons coordonner cela avec l’infirmière », indique t on aux Sicaudières.
Côté MFR, des consignes viennent d’être reçues pour commencer à organiser la vaccination des personnels de plus de 55 ans. Si un cas positif au Covid-19 est confirmé ensuite par un test PCR, la classe devra être fermée et repassera au tout-distanciel.
« On n’est moins pris au dépourvu car en un an, nous nous sommes habitués et outillés sur le plan numérique. Les équipes ont suivi des formation, nous avons une meilleure connaissance et utilisation des logiciels et un soutien du réseau MFR national », note Thierry Métayer, directeur de la fédération MFR Poitou.
Conserver la motivation
Si chacun, par la force des choses, s’est familiarisé au numérique, personne ne s’est habitué à l’isolement répété, au travail personnel depuis sa chambre ou son salon.
« Jusqu’à présent nous avions réussi, depuis mai 2020, à garder tous nos enseignements en présentiel, en créant des solutions pour les repas (dehors, trois services…) et autres moments de rassemblement. Nous sommes un peu déçus d’être obligés maintenant de faire moitié classe à distance, malgré nos efforts », relève Cécile Souriau, proviseure de l’Eplefpa de Melle.
Dans les faits, les professeurs feront cours à une moitié de classe, ce cours étant visionné en direct par l’autre partie de la classe restée à la maison. « Nous avons fait les groupes selon les emplois du temps, le niveau d’autonomie des élèves, les besoins de suivi… » ajoute t elle. Une tâche complexe en somme.
Dans ce nouvel épisode de la pandémie, le maintien des stages, alternances et examens dans leur forme normale apparaît comme une note positive : « nous sommes plus près des échéances que lors du premier confinement de 2020. La période 100% distancielle a aussi été plus courte.
La perspective des examens aide à maintenir la motivation des élèves », pose Thierry Métayer. Objectif : tenir le taux de réussite et d’inscriptions pour l’année prochaine, tout en évitant le décrochage des élèves, à plus forte raison de ceux qui n’ont pas d’examens cette année.