Salon de l'agriculture : se retrouver entre amis après deux ans de Covid
Au bout du troisième Salon, Yoann Chevallier ne se fait plus de soucis. Après l’épidémie de Covid-19, l’éleveur de moutons vendéens, à Voulmentin, cherche avant tout de la convivialité : « Si je repars avec une plaque, tant mieux. Si je repars sans, au moins j’aurais passé un bon moment », confie-t-il.
Il présente un bélier d’un an et trois agnelles pour le concours. « Il faut présenter trois agnelles homogènes en couleur, conformation, aspect de la laine ». Leur ration a été augmentée depuis plusieurs mois et leur laine est tondue régulièrement avec une cisaille pour donner une toison régulière.
Si je repars avec une plaque, tant mieux. Si je repars sans, au moins j’aurais passé un bon moment »
Installé depuis dix ans, Yoann Chevallier a choisi les moutons vendéens pour leur rusticité et leurs bonnes qualités maternelles
et bouchères. Seul sur son exploitation, le Salon de l’agriculture lui permet de couper avec le quotidien : « Je pars le mardi et je reviens le mercredi. Je vais retrouver les copains, les sélectionneurs de toutes les races. On peut échanger, comparer nos animaux pendant le concours. C’est un challenge, ça me permet de voir l’évolution de la race,
les attentes des bouchers et des acheteurs ».
Pendant son absence, ses moutons et ses volailles sont entre les mains de ses deux frères, eux aussi éleveurs, et de son père ; une autre raison pour partir serein.