Sanitaire : La lutte s’organise contre une nouvelle myiase
Apparue dans le sud de la Vienne, en Haute-Vienne, puis en Charente, une nouvelle Myiase issue d’une mouche cause bien du tracas aux éleveurs ovins, mais aussi bovins.
Wohlfahrtia magnifica. Derrière ce nom savant plutôt rassurant dans un premier temps se cache une mouche grise et noire de 8 à 14 millimètres. Vivant habituellement au-dessus de 600 à 800 mètres d’altitude, sans pouvoir l’expliquer, l’insecte est apparu dans le sud de la Vienne en 2012 en-dessous de 200 mètres. Depuis, elle n’a cessé d’étendre sa zone d’action avec une forte poussée en Charente l’an dernier.
Le problème, c’est que Wohlfahrtia amène dans ses bagages une nouvelle myiase résistant aux traitements habituellement utilisés pour les myiases de la mouche Lucilia sericata. Les asticots sont plus gros dépassant 1 cm de longueur sur 2 mm de diamètre. «On a du mal à expliquer pourquoi cette mouche s’est acclimatée dans cette zone-là, dit Philippe Dubois, vétérinaire au Ted 16 GDS. Du sud de la Vienne, la zone n’a cessé de s’étendre dans le bassin Confolentais avec une forte poussée en Charente l’an dernier dans une zone allant de Pressac à Alloue, Roumazières-Loubert et Rouillac. Est-ce que la sécheresse de 2016 a joué un rôle ? La circulation de la mouche risque de reprendre à partir de juin.
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