Semences : l’interprofession change de nom et réaffirme sa volonté d'ouverture
L’interprofession semencière, rebaptisée Semae (ex-Gnis), a donné le 27 janvier des gages d’ouverture et de transparence, en dévoilant son projet stratégique. Il s’agit d’en faire l’interprofession «de toutes les formes et tous les usages» de semences et plants, a réaffirmé le président François Desprez. Semence de ferme, paysanne, sélection participative, etc. : les «autres façons de produire» y trouvent leur place avec la création d’une neuvième section, dont la présidence est confiée aux «nouveaux entrants».
La Coordination rurale, la Confédération paysanne, syndicats dits minoritaires, sont invitées à faire partie du conseil d’administration de Semae. Un autre engagement de l’interprofession consiste à jouer la transparence. C’est une façon de «mettre un terme à un mauvais procès» qui lui est fait, à savoir d’«être le lobby de quelques grandes entreprises semencières multinationales», explique François Desprez. Semae veut donner plus d’informations sur ses activités de contrôle des semences, menées «en toute indépendance et totale impartialité», selon lui. L'interprofession prévoit afin de détailler son budget de 42 M€ activité par activité.