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S’installer en agriculture avec un projet viable, vivable et durable

Près de 180 personnes sont venues à la troisième édition du forum de l’installation agricole, mardi 28 janvier, à Saintes au lycée le Petit Chadignac. Une journée orchestrée par JA17.

Andrée Lamy, conseillère projets à la Chambre d’agriculture et Arnaud Dubois, président du Point Accueil Installation et vice-président JA 17 ont présenté Julien Chignaguet venu témoigner de son parcours à l’installation.
Andrée Lamy, conseillère projets à la Chambre d’agriculture et Arnaud Dubois, président du Point Accueil Installation et vice-président JA 17 ont présenté Julien Chignaguet venu témoigner de son parcours à l’installation.
© AC

Tout savoir sur l’installation en agriculture, tel était l’objectif de cette nouvelle édition. D’emblée, le tempo était donné à l’entrée, avec la distribution à chaque participant, d’un sac portant les inscriptions « Demain, je m’installe » et dans lequel on trouvait de nombreux documents informatifs.

Un projet de vie

En début de matinée, le témoignage de Julien Chignaguet a permis de mieux cerner le parcours pour s’installer. Hors cadre familial, originaire de Royan, à 27 ans, il vient de s’installer depuis le début de l’année, à Genouillé. « Mon souhait était de m’installer en vaches allaitantes », a-t-il raconté. Après avoir effectué ses études en Haute-Vienne et travaillé pendant 8 ans comme salarié agricole, il a pris la décision de changer de vie et de département. Un choix mûri et partagé avec sa femme. Il s’est tourné vers la Chambre d’agriculture et les conseillers. Le site internet (1) du répertoire à l’installation lui permet de trouver une exploitation à Genouillé. L’offre était inscrite depuis la fin 2016. « La première rencontre a eu lieu début janvier 2018. Lors de mes différentes rencontres avec le cédant, le contact s’est bien passé. Nous étions plusieurs sur la liste. Le cédant avait dans l’optique de prendre un jeune. Une aubaine pour moi. » À partir du 1er janvier 2019, il a effectué un parrainage sur l’exploitation, pendant un an « C’est une belle opportunité pour voir si cela nous convient ou pas. Un an, c’est très court. C’est un projet de vie, alors autant que tout se déroule bien. »
Il a évoqué son plan de professionnalisation personnalisé (PPP). « Cela m’a permis de compléter l’acquisition de certaines connaissances et de compétences, notamment dans la gestion, la comptabilité. » Ce plan a été l’occasion pour lui de revoir son idée de départ, à savoir s’installer en individuel. « J’ai finalement pris des parts sociales avec un remboursement sur 15 ans. » De son côté, le cédant a tout mis en oeuvre pour que la transmission se déroule dans les meilleures conditions. Il a réalisé un
audit de son exploitation. « Ils ont trouvé un juste prix, un prix de reprenabilité cohérent », a précisé Andrée Lamy, conseillère projets à la Chambre d’agriculture.
Julien Chignaguet a souligné qu’il ne fallait pas hésiter à demander des renseignements, à rencontrer des conseillers. Il a répété qu’il ne fallait pas « avoir peur de prendre le temps pour bien faire ». Sur son exploitation de 110 ha, il élève 60 mères limousines. Un travail de génétique est réalisé sur son troupeau. Les terres sont en fermage ; « avec les propriétaires, cela s’est bien déroulé ». Sa femme s’est reconvertie dans un nouveau travail.

 

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